A TOUT FAIRE
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 0:27
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Lac-Mégantic :
20 décès et une première victime identifiée
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Lac-Mégantic : 20 décès et une première victime identifiée
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée, a annoncé la Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée, a annoncé la Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Par respect pour la famille, son identité n’a par contre pas été révélée.
Depuis le dernier bilan des autorités, cinq nouveaux décès ont été confirmés, ce qui fait grimper le nombre de morts à 20. Peu après le drame, pas moins de 1000 personnes avaient été déclarées manquantes. Quatre jours après que le centre-ville de Lac-Mégantic eut été soufflé, le nombre de disparus est maintenant de 50.
Selon la SQ, ces personnes sont «possiblement disparues». Les familles de ces victimes ont d’ailleurs été rencontrées aujourd’hui par les autorités.
Le drame est survenu tôt samedi, alors qu’un train qui a déraillé a explosé, rasant le centre-ville de Lac-Mégantic.
Lac-Mégantic :
20 décès et une première victime identifiée
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Lac-Mégantic : 20 décès et une première victime identifiée
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée, a annoncé la Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée, a annoncé la Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Par respect pour la famille, son identité n’a par contre pas été révélée.
Depuis le dernier bilan des autorités, cinq nouveaux décès ont été confirmés, ce qui fait grimper le nombre de morts à 20. Peu après le drame, pas moins de 1000 personnes avaient été déclarées manquantes. Quatre jours après que le centre-ville de Lac-Mégantic eut été soufflé, le nombre de disparus est maintenant de 50.
Selon la SQ, ces personnes sont «possiblement disparues». Les familles de ces victimes ont d’ailleurs été rencontrées aujourd’hui par les autorités.
Le drame est survenu tôt samedi, alors qu’un train qui a déraillé a explosé, rasant le centre-ville de Lac-Mégantic.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 0:30
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Explosion Lac-Mégantic
Dons | Lac-Mégantic
Les lignes ne dérougissent pas
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
La tragédie qui secoue Lac-Mégantic mobilise les Québécois qui démontrent une fois de plus leur générosité envers des concitoyens dans le besoin.
La tragédie qui secoue Lac-Mégantic mobilise les Québécois, qui démontrent une fois de plus leur générosité envers des concitoyens dans le besoin.
La Croix-Rouge canadienne a confirmé mercredi avoir déjà reçu plus de 2,5 millions $ en dons pour les sinistrés du déraillement de train qui a fait officiellement 50 victimes dans la nuit de vendredi à samedi dernier, a fait savoir mercredi l’enquêteur Michel Forget de la Sûreté du Québec.
La vague d'appels a commencé à déferler dimanche, lorsque les Québécois ont véritablement pris conscience de l'ampleur du désastre.
«Avant-hier, j'ai reçu un appel d'une femme qui ne savait pas où sa famille était. Elle vient du Lac-Mégantic, mais elle habite ici, à Montréal. Elle ne savait pas si sa famille était bien ou pas, mais elle a quand même donné 100 $ pour le soutien. C'était touchant. Elle pleurait, pendant son appel», a raconté une bénévole, Maria-Andreina Gonzales.
«La dame était en train de me donner ses données et elle s'est mise à pleurer. Il a fallu que je l'arrête et que je lui dise: "Pleurez, je vais vous écouter, à ce moment-là". Elle m'a dit: "Non, non, non, vous êtes trop occupée". J'ai dit: "Ce n'est pas grave, madame. Vous, vous êtes importante. On va se parler un petit peu et après ça, on pourra continuer l'appel"», a ajouté une autre, Manon Lamoureux.
Deux centres d'appels sont actuellement en fonction, dont un pour les francophones où une dizaine de bénévoles sont à pied d'œuvre pour répondre aux appels.
L'ensemble des dons est versé à un fonds spécialement dédié aux sinistrés du Lac-Mégantic.
«Pour le moment, on met à la disposition des personnes qui ont été évacuées des bons qui peuvent être échangés localement pour avoir accès à de la nourriture, des produits d'hygiène et du matériel de nettoyage, a indiqué Josée Payant (petite photo) de la Croix-Rouge canadienne. On est aussi à développer un programme pour les personnes qui n'ont pas pu travailler dans les derniers jours».
«D'autres besoins vont émerger. Nous serons présents tant que la ville aura besoin de nous, la communauté et les personnes sinistrées», a-t-elle ajouté.
Explosion Lac-Mégantic
Dons | Lac-Mégantic
Les lignes ne dérougissent pas
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
La tragédie qui secoue Lac-Mégantic mobilise les Québécois qui démontrent une fois de plus leur générosité envers des concitoyens dans le besoin.
La tragédie qui secoue Lac-Mégantic mobilise les Québécois, qui démontrent une fois de plus leur générosité envers des concitoyens dans le besoin.
La Croix-Rouge canadienne a confirmé mercredi avoir déjà reçu plus de 2,5 millions $ en dons pour les sinistrés du déraillement de train qui a fait officiellement 50 victimes dans la nuit de vendredi à samedi dernier, a fait savoir mercredi l’enquêteur Michel Forget de la Sûreté du Québec.
La vague d'appels a commencé à déferler dimanche, lorsque les Québécois ont véritablement pris conscience de l'ampleur du désastre.
«Avant-hier, j'ai reçu un appel d'une femme qui ne savait pas où sa famille était. Elle vient du Lac-Mégantic, mais elle habite ici, à Montréal. Elle ne savait pas si sa famille était bien ou pas, mais elle a quand même donné 100 $ pour le soutien. C'était touchant. Elle pleurait, pendant son appel», a raconté une bénévole, Maria-Andreina Gonzales.
«La dame était en train de me donner ses données et elle s'est mise à pleurer. Il a fallu que je l'arrête et que je lui dise: "Pleurez, je vais vous écouter, à ce moment-là". Elle m'a dit: "Non, non, non, vous êtes trop occupée". J'ai dit: "Ce n'est pas grave, madame. Vous, vous êtes importante. On va se parler un petit peu et après ça, on pourra continuer l'appel"», a ajouté une autre, Manon Lamoureux.
Deux centres d'appels sont actuellement en fonction, dont un pour les francophones où une dizaine de bénévoles sont à pied d'œuvre pour répondre aux appels.
L'ensemble des dons est versé à un fonds spécialement dédié aux sinistrés du Lac-Mégantic.
«Pour le moment, on met à la disposition des personnes qui ont été évacuées des bons qui peuvent être échangés localement pour avoir accès à de la nourriture, des produits d'hygiène et du matériel de nettoyage, a indiqué Josée Payant (petite photo) de la Croix-Rouge canadienne. On est aussi à développer un programme pour les personnes qui n'ont pas pu travailler dans les derniers jours».
«D'autres besoins vont émerger. Nous serons présents tant que la ville aura besoin de nous, la communauté et les personnes sinistrées», a-t-elle ajouté.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 0:34
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Lac-Mégantic :
Ed Burkhardt n’a pas su apaiser la colère
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
La tention était palpable lors de la première conférence de presse du propriétaire de MMA à Lac-Mégantic. Voyez l'ambiance qui y régnait.
Après avoir nié toute forme de responsabilité dans le drame de Lac-Mégantic, le grand patron de MMA se ravise. Accueilli sur place par la sourde colère des résidents hier, il a fini par avouer que les freins du train d’enfer étaient mal actionnés.
«Ce que je dis, c’est qu’il semble que les freins à main n’ont pas été enclenchés correctement sur ce train. C’est l’ingénieur qui était responsable de les enclencher», a fini par échapper hier le président du conseil de Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA), Edward Burkhardt.
Critiqué pour n’être arrivé sur place qu’hier, soit cinq jours après l’explosion du train qu’il exploitait, il a rapidement été cerné par des journalistes exigeant qu’il rende des comptes ainsi que par des résidents lui hurlant leur hargne.
Malgré tout, M. Burkhardt n’a pas semblé affecté outre mesure par l’ampleur du drame, souriant même par moments.
Et pour ne rien arranger à la grogne des citoyens qui grimpe de jour en jour, il a même souligné plus tard avoir perdu beaucoup d’argent avec cette affaire.
Interrogé sur l’ampleur de sa fortune, l’homme d’affaires s’est ainsi exclamé qu’il valait «bien moins depuis samedi (date de l’accident)!»
Le président a d’ailleurs été escorté à travers la ville par des agents de la Sûreté du Québec (SQ) qui voulaient le rencontrer dans le cadre de leur enquête criminelle. La SQ s’est toutefois bien défendue d’avoir ainsi voulu assurer sa sécurité.
Dans un point de presse improvisé face à l’insistance des médias, M. Burkhardt a changé la version des faits mise de l’avant par ses troupes depuis des jours.
MMA avait tout d’abord refusé de prendre le blâme de l’accident, allant jusqu’à pointer du doigt les pompiers de la ville voisine de Nantes.
«Nous pensons qu’il (l’employé de MMA) a enclenché certains freins à main, a plutôt avancé M. Burkhardt hier. La question est: est-ce qu’il en a enclenché suffisamment? Il a dit qu’il en avait mis 11. Mais nous ne pensons pas que c’est vrai.»
De héros à coupable ?
«C’était notre employé qui était responsable d’appliquer les freins», a répété M. Burkhardt comme pour dissocier sa compagnie des événements. Sans nommer l’ingénieur en question, il est possible de déduire qu’il s’agirait de l’opérateur Tom Harding.
Ironiquement, le porte-parole de MMA érigeait la veille M. Harding en véritable héros qui avait risqué sa vie pour limiter les dégâts de l’accident.
L’opérateur est suspendu avec salaire, tout comme deux de ses collègues liés à l’accident, a confirmé au Journal le porte-parole de la compagnie, Yves Bourdon.
M. Burkhardt dit comprendre les raisons qui poussent les policiers à envisager le dépôt d’accusations criminelles.
Il refuse toutefois de se mouiller davantage. «Je ne suis pas avocat, fait-il valoir. Je ne peux pas faire la distinction entre un manque d’attention et une négligence criminelle.»
N’empêche que le président s’entête à dire que sa compagnie a «suivi les pratiques de l’industrie».
L’« assassin »
Déjà, M. Burkhardt assure que les trains rouleront de nouveau à Lac-Mégantic une fois le présent chapitre clos.
«Nous avons plusieurs expéditeurs qui ont besoin de services sur les rails», a plaidé le président du CA de MMA.
Les citoyens, eux, ne l’entendent pas ainsi. Plusieurs ont assuré au Journal qu’ils se battraient jusqu’au bout pour que jamais plus un train ne passe à travers leur ville.
Certains parleraient même d’arracher les rails de train, indique Raymond Lafontaine, qui a perdu trois membres de sa famille.
S’il n’envisage pas lui-même de recourir à une telle mesure extrême, M. Lafontaine est catégorique. «Il n’y aura pas un tab... de train qui va passer ici.»
M. Lafontaine souhaite par-dessus tout pouvoir s’entretenir avec M. Burkhardt.
«Je veux voir celui qui a brisé ma vie. Je veux voir celui qui a brisé ma famille, s’est-il exclamé.
Je veux voir l’assassin de mes enfants.»
Lac-Mégantic :
Ed Burkhardt n’a pas su apaiser la colère
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
La tention était palpable lors de la première conférence de presse du propriétaire de MMA à Lac-Mégantic. Voyez l'ambiance qui y régnait.
Après avoir nié toute forme de responsabilité dans le drame de Lac-Mégantic, le grand patron de MMA se ravise. Accueilli sur place par la sourde colère des résidents hier, il a fini par avouer que les freins du train d’enfer étaient mal actionnés.
«Ce que je dis, c’est qu’il semble que les freins à main n’ont pas été enclenchés correctement sur ce train. C’est l’ingénieur qui était responsable de les enclencher», a fini par échapper hier le président du conseil de Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA), Edward Burkhardt.
Critiqué pour n’être arrivé sur place qu’hier, soit cinq jours après l’explosion du train qu’il exploitait, il a rapidement été cerné par des journalistes exigeant qu’il rende des comptes ainsi que par des résidents lui hurlant leur hargne.
Malgré tout, M. Burkhardt n’a pas semblé affecté outre mesure par l’ampleur du drame, souriant même par moments.
Et pour ne rien arranger à la grogne des citoyens qui grimpe de jour en jour, il a même souligné plus tard avoir perdu beaucoup d’argent avec cette affaire.
Interrogé sur l’ampleur de sa fortune, l’homme d’affaires s’est ainsi exclamé qu’il valait «bien moins depuis samedi (date de l’accident)!»
Le président a d’ailleurs été escorté à travers la ville par des agents de la Sûreté du Québec (SQ) qui voulaient le rencontrer dans le cadre de leur enquête criminelle. La SQ s’est toutefois bien défendue d’avoir ainsi voulu assurer sa sécurité.
Dans un point de presse improvisé face à l’insistance des médias, M. Burkhardt a changé la version des faits mise de l’avant par ses troupes depuis des jours.
MMA avait tout d’abord refusé de prendre le blâme de l’accident, allant jusqu’à pointer du doigt les pompiers de la ville voisine de Nantes.
«Nous pensons qu’il (l’employé de MMA) a enclenché certains freins à main, a plutôt avancé M. Burkhardt hier. La question est: est-ce qu’il en a enclenché suffisamment? Il a dit qu’il en avait mis 11. Mais nous ne pensons pas que c’est vrai.»
De héros à coupable ?
«C’était notre employé qui était responsable d’appliquer les freins», a répété M. Burkhardt comme pour dissocier sa compagnie des événements. Sans nommer l’ingénieur en question, il est possible de déduire qu’il s’agirait de l’opérateur Tom Harding.
Ironiquement, le porte-parole de MMA érigeait la veille M. Harding en véritable héros qui avait risqué sa vie pour limiter les dégâts de l’accident.
L’opérateur est suspendu avec salaire, tout comme deux de ses collègues liés à l’accident, a confirmé au Journal le porte-parole de la compagnie, Yves Bourdon.
M. Burkhardt dit comprendre les raisons qui poussent les policiers à envisager le dépôt d’accusations criminelles.
Il refuse toutefois de se mouiller davantage. «Je ne suis pas avocat, fait-il valoir. Je ne peux pas faire la distinction entre un manque d’attention et une négligence criminelle.»
N’empêche que le président s’entête à dire que sa compagnie a «suivi les pratiques de l’industrie».
L’« assassin »
Déjà, M. Burkhardt assure que les trains rouleront de nouveau à Lac-Mégantic une fois le présent chapitre clos.
«Nous avons plusieurs expéditeurs qui ont besoin de services sur les rails», a plaidé le président du CA de MMA.
Les citoyens, eux, ne l’entendent pas ainsi. Plusieurs ont assuré au Journal qu’ils se battraient jusqu’au bout pour que jamais plus un train ne passe à travers leur ville.
Certains parleraient même d’arracher les rails de train, indique Raymond Lafontaine, qui a perdu trois membres de sa famille.
S’il n’envisage pas lui-même de recourir à une telle mesure extrême, M. Lafontaine est catégorique. «Il n’y aura pas un tab... de train qui va passer ici.»
M. Lafontaine souhaite par-dessus tout pouvoir s’entretenir avec M. Burkhardt.
«Je veux voir celui qui a brisé ma vie. Je veux voir celui qui a brisé ma famille, s’est-il exclamé.
Je veux voir l’assassin de mes enfants.»
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 0:40
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 0:50
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Lac-Mégantic
Harding impliqué dans un autre déraillement
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Tom Harding, photographié devant sa résidence de Farnham, lundi.8 juillet 2013
L’enquête de la Sûreté du Québec (SQ) sur la tragédie de Lac-Mégantic a permis de découvrir hier que l’opérateur du train qui était en service le soir où le convoi a déraillé et explosé, Tom Harding, a déjà été impliqué dans un autre déraillement de train survenu en août 2012.
Le passé de celui que la Montreal, Maine & Atlantic Railways (MMA) a suspendu sans salaire, hier, est scruté à la loupe par les enquêteurs de la SQ. Une nouvelle information leur a été communiquée, à savoir que le 3 août 2012 vers 20 h, un train de la MMA qui circulait sur les rails du Canadien National (CN) a déraillé à Saint-Hyacinthe, alors que M. Harding était aux commandes.
Même s’il s’agissait d’un accident qui n’a fait aucun blessé, le secteur des enquêtes spéciales de la police du CN avait investigué.
«Il y a un employé qui avait été testé positif à des drogues et un autre employé qui avait été congédié, a raconté un travailleur de la MMA qui ne souhaite pas être identifié. C’était un incident à propos d’un déraillement qui laisse croire qu’il y a eu des évasions quelque part, qu’il s’était passé quelque chose de pas normal.»
Tom Harding avait dû fournir un échantillon d’urine afin de vérifier s’il avait consommé des substances illicites dans les heures, jours et mois précédant l’événement.
Rencontrés par la SQ
Par ailleurs, des gestionnaires de la compagnie auraient exigé la présence d’avocats lors de leur rencontre avec la Sûreté du Québec. Même chose pour l’ingénieur du train, Tom Harding, qui a été rencontré à deux reprises par les enquêteurs.
Selon des sources policières, ce dernier avait des réponses préfabriquées.
«S’il y a des accusations portées, ce sera par le directeur des poursuites criminelles et pénales qui prendra ultimement la décision, si la preuve est suffisante et si les éléments peuvent mener à des accusations de toute nature», a déclaré l’inspecteur de la SQ, Michel Forget, en point de presse.
Or, les policiers provinciaux ont déjà beaucoup de preuves et, sans le dire publiquement, ils sont certains que l’une des plus importantes enquêtes de leur histoire mènera à des accusations.
D’ailleurs, en point de presse hier après-midi, le président de la MMA, Edward Burkhardt, qui a lui aussi été rencontré par la SQ, a déclaré ne pas croire son employé qui avance avoir apposé onze freins à main sur le convoi de plus de 70 wagons quelques heures avant que celui-ci entame sa course folle vers le centre-ville de Lac-Mégantic.
Introuvable
Tom Harding Jr reste introuvable. Voisins, famille et collègues de travail ne savent pas où se trouve le conducteur du train qui a complètement rasé le centre-ville de Lac-Mégantic.
TVA Nouvelles s’est rendu à son domicile, mais sans succès. Depuis qu’il est sorti de chez lui lundi, Harding n’a pas été revu.
Ses voisins immédiats ignorent où il se trouve tandis que sa mère ne répond pas aux médias.
Pour des résidents de Farnham, la ville où Harding réside, certains approuvent cette décision tandis que d’autres la trouvent précipitée.
«J’espère qu’il va rester sans salaire longtemps», a affirmé un homme.
«Je ne suis pas d’accord avec ça [...] ils sont trop vite, ils cherchent un coupable», croit un autre homme.
«Je sais que c’est un petit gars de Farnham. Ça me fait de la peine pour lui», a dit une femme.
Lac-Mégantic
Harding impliqué dans un autre déraillement
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Tom Harding, photographié devant sa résidence de Farnham, lundi.8 juillet 2013
L’enquête de la Sûreté du Québec (SQ) sur la tragédie de Lac-Mégantic a permis de découvrir hier que l’opérateur du train qui était en service le soir où le convoi a déraillé et explosé, Tom Harding, a déjà été impliqué dans un autre déraillement de train survenu en août 2012.
Le passé de celui que la Montreal, Maine & Atlantic Railways (MMA) a suspendu sans salaire, hier, est scruté à la loupe par les enquêteurs de la SQ. Une nouvelle information leur a été communiquée, à savoir que le 3 août 2012 vers 20 h, un train de la MMA qui circulait sur les rails du Canadien National (CN) a déraillé à Saint-Hyacinthe, alors que M. Harding était aux commandes.
Même s’il s’agissait d’un accident qui n’a fait aucun blessé, le secteur des enquêtes spéciales de la police du CN avait investigué.
«Il y a un employé qui avait été testé positif à des drogues et un autre employé qui avait été congédié, a raconté un travailleur de la MMA qui ne souhaite pas être identifié. C’était un incident à propos d’un déraillement qui laisse croire qu’il y a eu des évasions quelque part, qu’il s’était passé quelque chose de pas normal.»
Tom Harding avait dû fournir un échantillon d’urine afin de vérifier s’il avait consommé des substances illicites dans les heures, jours et mois précédant l’événement.
Rencontrés par la SQ
Par ailleurs, des gestionnaires de la compagnie auraient exigé la présence d’avocats lors de leur rencontre avec la Sûreté du Québec. Même chose pour l’ingénieur du train, Tom Harding, qui a été rencontré à deux reprises par les enquêteurs.
Selon des sources policières, ce dernier avait des réponses préfabriquées.
«S’il y a des accusations portées, ce sera par le directeur des poursuites criminelles et pénales qui prendra ultimement la décision, si la preuve est suffisante et si les éléments peuvent mener à des accusations de toute nature», a déclaré l’inspecteur de la SQ, Michel Forget, en point de presse.
Or, les policiers provinciaux ont déjà beaucoup de preuves et, sans le dire publiquement, ils sont certains que l’une des plus importantes enquêtes de leur histoire mènera à des accusations.
D’ailleurs, en point de presse hier après-midi, le président de la MMA, Edward Burkhardt, qui a lui aussi été rencontré par la SQ, a déclaré ne pas croire son employé qui avance avoir apposé onze freins à main sur le convoi de plus de 70 wagons quelques heures avant que celui-ci entame sa course folle vers le centre-ville de Lac-Mégantic.
Introuvable
Tom Harding Jr reste introuvable. Voisins, famille et collègues de travail ne savent pas où se trouve le conducteur du train qui a complètement rasé le centre-ville de Lac-Mégantic.
TVA Nouvelles s’est rendu à son domicile, mais sans succès. Depuis qu’il est sorti de chez lui lundi, Harding n’a pas été revu.
Ses voisins immédiats ignorent où il se trouve tandis que sa mère ne répond pas aux médias.
Pour des résidents de Farnham, la ville où Harding réside, certains approuvent cette décision tandis que d’autres la trouvent précipitée.
«J’espère qu’il va rester sans salaire longtemps», a affirmé un homme.
«Je ne suis pas d’accord avec ça [...] ils sont trop vite, ils cherchent un coupable», croit un autre homme.
«Je sais que c’est un petit gars de Farnham. Ça me fait de la peine pour lui», a dit une femme.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:00
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Lac-Mégantic
Un système pour prévenir les accidents
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 20H42
Un expert de l’Université McGill à Montréal, Hugh Philips, avait présenté au gouvernement fédéral il y a plus de six ans un projet d’évaluation des risques reliés aux différents convois qui circulent sur le réseau ferroviaire du pays. Ce système aurait été bien utile pour prévenir la tragédie de Lac-Mégantic.
En 2007, Hugh Phillips a proposé au gouvernement fédéral d'établir un indice de dangerosité pour chaque convoi, autrement dit, «la probabilité qu’un accident se produise», calculée à partir du type de marchandises transportées et de la qualité de la voie ferrée.
Avec les données disponibles, le convoi de Lac-Mégantic aurait peut-être été détourné parce que le danger aurait été trop grand, a soutenu M. Phillips.
Le système aurait aussi pu prendre en compte les accidents récurrents chez la compagnie MMA, comme le feu dans le turbocompresseur d'une locomotive.
Personne n'évalue actuellement la possibilité d'un accident sur certains parcours.
Outre l’application des freins à main, la qualité de la voie ferrée, la pente, la courbe au bas de la pente et le contenu des marchandises constituent des facteurs déterminants dans la catastrophe du 6 juillet dernier.
- Avec la collaboration de Michel Morin
Un système pour prévenir les accidents
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 20H42
Un expert de l’Université McGill à Montréal, Hugh Philips, avait présenté au gouvernement fédéral il y a plus de six ans un projet d’évaluation des risques reliés aux différents convois qui circulent sur le réseau ferroviaire du pays. Ce système aurait été bien utile pour prévenir la tragédie de Lac-Mégantic.
En 2007, Hugh Phillips a proposé au gouvernement fédéral d'établir un indice de dangerosité pour chaque convoi, autrement dit, «la probabilité qu’un accident se produise», calculée à partir du type de marchandises transportées et de la qualité de la voie ferrée.
Avec les données disponibles, le convoi de Lac-Mégantic aurait peut-être été détourné parce que le danger aurait été trop grand, a soutenu M. Phillips.
Le système aurait aussi pu prendre en compte les accidents récurrents chez la compagnie MMA, comme le feu dans le turbocompresseur d'une locomotive.
Personne n'évalue actuellement la possibilité d'un accident sur certains parcours.
Outre l’application des freins à main, la qualité de la voie ferrée, la pente, la courbe au bas de la pente et le contenu des marchandises constituent des facteurs déterminants dans la catastrophe du 6 juillet dernier.
- Avec la collaboration de Michel Morin
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:02
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Explosion Lac-Mégantic
Lac-Mégantic
«Un paysage d’explosion de bombe atomique»,
selon le chef du Service des incendies de Sainte-Julie
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 18H31
LAC-MÉGANTIC –
Le chef du Service des incendies de Sainte-Julie, en Montérégie, Daniel Perron, n’en revient toujours
pas de ce qu’il a vu à Lac-Mégantic dimanche dernier.
«En 35 ans de métier, je n’ai jamais rien vu de si dévastateur, un paysage d’explosion de bombe atomique. Une dévastation assez exceptionnelle.»
Il a été l’un des rares à se rendre sur le périmètre de la tragédie.
«Des maisons détruites, des arbres calcinés, tout était pulvérisé et ce n’était que de la poussière», a raconté Daniel Perron.
«Tout est à refaire là-bas. Les égouts, les rues. La chaleur a été tellement intense que l’asphalte a fondu. Le pétrole a tout contaminé, même les sous-sols des résidences.»
C’est à titre de membre du conseil d’administration de l’Association de sécurité incendie du Québec que Daniel Perron s’est rendu là-bas. Il avait pour mission de rassurer et d’accompagner les pompiers de Lac-Mégantic qui sont très éprouvés, à la fois par la fatigue et par la perte de leurs proches.
«C’est une petite ville et tout le monde se connaît», a-t-il expliqué.
Un drame comme celui survenu à Lac-Mégantic laisse le chef des pompiers de Sainte-Julie songeur.
«À Sainte-Julie, on n’a pas de transport ferroviaire, mais on a l’autoroute 20 où il y a beaucoup de transport de produits dangereux, a-t-il mentionné. Un drame pourrait aussi survenir et c’est évident qu’on y pense. Les deux oléoducs qui traversent notre territoire sont aussi des facteurs de dangerosité. Mais c’est beaucoup moins dangereux que le transport de produits pétroliers par train.»
Lac-Mégantic
«Un paysage d’explosion de bombe atomique»,
selon le chef du Service des incendies de Sainte-Julie
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 18H31
LAC-MÉGANTIC –
Le chef du Service des incendies de Sainte-Julie, en Montérégie, Daniel Perron, n’en revient toujours
pas de ce qu’il a vu à Lac-Mégantic dimanche dernier.
«En 35 ans de métier, je n’ai jamais rien vu de si dévastateur, un paysage d’explosion de bombe atomique. Une dévastation assez exceptionnelle.»
Il a été l’un des rares à se rendre sur le périmètre de la tragédie.
«Des maisons détruites, des arbres calcinés, tout était pulvérisé et ce n’était que de la poussière», a raconté Daniel Perron.
«Tout est à refaire là-bas. Les égouts, les rues. La chaleur a été tellement intense que l’asphalte a fondu. Le pétrole a tout contaminé, même les sous-sols des résidences.»
C’est à titre de membre du conseil d’administration de l’Association de sécurité incendie du Québec que Daniel Perron s’est rendu là-bas. Il avait pour mission de rassurer et d’accompagner les pompiers de Lac-Mégantic qui sont très éprouvés, à la fois par la fatigue et par la perte de leurs proches.
«C’est une petite ville et tout le monde se connaît», a-t-il expliqué.
Un drame comme celui survenu à Lac-Mégantic laisse le chef des pompiers de Sainte-Julie songeur.
«À Sainte-Julie, on n’a pas de transport ferroviaire, mais on a l’autoroute 20 où il y a beaucoup de transport de produits dangereux, a-t-il mentionné. Un drame pourrait aussi survenir et c’est évident qu’on y pense. Les deux oléoducs qui traversent notre territoire sont aussi des facteurs de dangerosité. Mais c’est beaucoup moins dangereux que le transport de produits pétroliers par train.»
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:04
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Lac-Mégantic
Plus de 250 accidents depuis 2003 pour la MMA
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 14H43
OTTAWA –
Quatre jours après l'explosion d'un train de plus 70 wagons à Lac-Mégantic, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a dévoilé mercredi un bilan peu reluisant de la compagnie ferroviaire Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA) qui totalise plus de 250 accidents en dix ans.
Selon le BST, l'entreprise américaine a été impliquée dans 129 accidents, 78 déraillements et quatre fuites de marchandises dangereuses depuis qu’elle opère du côté canadien de la frontière, en 2003.
Ce n’est guère mieux aux États-Unis puisque pour la même période, le BST a dénoté 143 accidents et 33 déraillements. Au total, ce sont 272 accidents et 111 déraillements pour cette période.
Toutefois, le bilan de la MMA s’est amélioré puisque de 2003 à 2005, 132 accidents sont survenus au Canada et aux États-Unis alors que de 2010 à 2012, on en compte 40.
Malgré cela, le Nouveau Parti démocratique (NPD) demande au ministre des Transports Denis Lebel de rendre publics tous les rapports concernant la MMA et de confisquer son permis de travail canadien si elle est jugée non sécuritaire.
Transport Canada dans la mire
Certains résidents de Lac-Mégantic ont raconté que le système de chemin de fer de la MMA qui traverse leur municipalité est en piètre état, et ce, depuis plusieurs années.
«J’ai déjà vu une auto avoir deux crevaisons en traversant le passage à niveau, deux!», a lancé un résident.
La gestion du réseau ferroviaire relève du gouvernement fédéral. En décembre 2011, un rapport du Commissaire à l’environnement disait que Transports Canada n’avait pas une approche cohérente et ne disposait pas non plus d’un plan national d’inspection réglementaire.
Dans certains cas, ces problèmes avaient été constatés cinq années auparavant.
Transports Canada s’était alors engagée à tout régler avant le 1er avril 2013, mais selon le ministère, certaines recommandations n’ont toujours pas été appliquées.
Lac-Mégantic
Plus de 250 accidents depuis 2003 pour la MMA
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 14H43
OTTAWA –
Quatre jours après l'explosion d'un train de plus 70 wagons à Lac-Mégantic, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a dévoilé mercredi un bilan peu reluisant de la compagnie ferroviaire Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA) qui totalise plus de 250 accidents en dix ans.
Selon le BST, l'entreprise américaine a été impliquée dans 129 accidents, 78 déraillements et quatre fuites de marchandises dangereuses depuis qu’elle opère du côté canadien de la frontière, en 2003.
Ce n’est guère mieux aux États-Unis puisque pour la même période, le BST a dénoté 143 accidents et 33 déraillements. Au total, ce sont 272 accidents et 111 déraillements pour cette période.
Toutefois, le bilan de la MMA s’est amélioré puisque de 2003 à 2005, 132 accidents sont survenus au Canada et aux États-Unis alors que de 2010 à 2012, on en compte 40.
Malgré cela, le Nouveau Parti démocratique (NPD) demande au ministre des Transports Denis Lebel de rendre publics tous les rapports concernant la MMA et de confisquer son permis de travail canadien si elle est jugée non sécuritaire.
Transport Canada dans la mire
Certains résidents de Lac-Mégantic ont raconté que le système de chemin de fer de la MMA qui traverse leur municipalité est en piètre état, et ce, depuis plusieurs années.
«J’ai déjà vu une auto avoir deux crevaisons en traversant le passage à niveau, deux!», a lancé un résident.
La gestion du réseau ferroviaire relève du gouvernement fédéral. En décembre 2011, un rapport du Commissaire à l’environnement disait que Transports Canada n’avait pas une approche cohérente et ne disposait pas non plus d’un plan national d’inspection réglementaire.
Dans certains cas, ces problèmes avaient été constatés cinq années auparavant.
Transports Canada s’était alors engagée à tout régler avant le 1er avril 2013, mais selon le ministère, certaines recommandations n’ont toujours pas été appliquées.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:15
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Lac-Mégantic
Québec annonce une aide financière de 60 millions $
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 10H16
La première ministre Pauline Marois a annoncé
mercredi l’octroi d’une aide financière
de 60 millions $ à la communauté de Lac-Mégantic.
Voyez un extrait de son point de presse.
Une première tranche de 25 millions $ sera versée immédiatement pour l’aide d’urgence. Dès lundi, les familles évacuées auront droit à une aide forfaitaire de premier recours de 1000 $ pour l’achat de nourriture et de biens de première nécessité.
Les familles auront également droit à une aide supplémentaire de subsistance ainsi qu’un appui financier pour les biens meubles des citoyens. Les citoyens dont les résidences ont été endommagées ou détruites par le feu auront droit à une aide pouvant atteindre 200 000 $.
En tout, 8 millions $ seront consacrés à l’aide d’urgence pour les personnes et 7 millions $ seront alloués à la municipalité pour l’aider à «parer au plus pressant». La première ministre a en outre annoncé que les frais directs encourus par la Ville pour répondre au sinistre seront remboursés à 100 %.
Le gouvernement va également compenser au cours des deux prochaines années la perte de revenus fiscaux découlant de la destruction de bâtiments pour lesquels la municipalité ne touchera plus de taxes.
Cette première tranche d’aide comprend également un montant de 10 millions $ qui sera consacré au relogement et à la relance des entreprises qui ont été touchées par l’explosion des wagons-citernes de la Montreal Maine & Atlantic Railway (MMA).
Reconstruire la municipalité
Une seconde tranche de 25 millions $ sera débloquée au cours des prochains jours afin d’aider la municipalité à planifier la reconstruction du centre-ville et de ses infrastructures. La première ministre a toutefois tenu à préciser qu’il ne s’agissait que d’un montant de départ.
«C’est une mince consolation, nous le savons très bien, mais nous allons aider Lac-Mégantic à rebâtir un centre-ville moderne, beau et attractif», a promis Mme Marois.
La chef du gouvernement québécois a également annoncé la mise sur pied d’un fonds spécial d’aide à l’économie de 10 millions $. Les paramètres de ce fonds seront définis ultérieurement en collaboration avec la communauté et les partenaires économiques locaux.
Plus tôt en matinée, le ministre des Finances, Nicolas Marceau, avait mentionné que le gouvernement consacrerait toutes les ressources nécessaires pour venir en aide aux citoyens de Lac-Mégantic, nonobstant les efforts pour atteindre l’équilibre budgétaire.
«Le contexte budgétaire n’a pas d’influence sur les moyens qu’on met à la disposition de la communauté, a déclaré le ministre à son arrivée à l’Assemblée nationale. On fait tout ce qui est nécessaire, le gouvernement est entièrement dédié à aider les familles, les proches et la communauté à se relever de cette tragédie.»
Solidarité
La première ministre a rappelé que «tout le Québec était en deuil» à la suite des événements de Lac-Mégantic. En signe de solidarité envers les citoyens de la municipalité, elle a annoncé que les drapeaux du Québec ornant le Parlement et les édifices publics allaient être mis en berne pour une période d’une semaine à compter de jeudi matin.
«Nous sommes tous très affectés par le drame qui a frappé la communauté de Lac-Mégantic. Nous sommes tous envahis par un sentiment de dévastation, mais aussi par une très grande solidarité», a indiqué Mme Marois.
La première ministre a tenu à saluer le courage et le «travail exceptionnel» de la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, ainsi que des équipes d’intervenants qui sont à pied d’œuvre depuis samedi. Elle a aussi salué la solidarité dont a fait preuve l’ensemble des élus de l’Assemblée nationale.
Aide psychologique
De son côté, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, a invité les personnes aux prises avec des symptômes d’angoisse, d’anxiété, de cauchemars, d’insomnie ou de perte d’appétit à consulter les ressources psychologiques mises à leur disposition.
«Il faut qu’ils consultent rapidement. Vous savez que plus on intervient tôt, plus on diminue le risque de choc post-traumatique, et je pense que ces interventions précoces sont extrêmement cruciales», a dit M. Hébert.
Le ministre a indiqué qu’une équipe de psychologues, de travailleurs sociaux, de psychoéducateurs et d’infirmières avait été constituée. Des intervenants de toutes les régions du Québec ont été mobilisés afin d’offrir des soins 24 heures sur 24 aux résidents de Lac-Mégantic et à leurs proches, mais également aux différents intervenants sur place (pompiers, ambulanciers, équipes de recherche, etc.)
Lac-Mégantic
Québec annonce une aide financière de 60 millions $
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 10H16
La première ministre Pauline Marois a annoncé
mercredi l’octroi d’une aide financière
de 60 millions $ à la communauté de Lac-Mégantic.
Voyez un extrait de son point de presse.
Une première tranche de 25 millions $ sera versée immédiatement pour l’aide d’urgence. Dès lundi, les familles évacuées auront droit à une aide forfaitaire de premier recours de 1000 $ pour l’achat de nourriture et de biens de première nécessité.
Les familles auront également droit à une aide supplémentaire de subsistance ainsi qu’un appui financier pour les biens meubles des citoyens. Les citoyens dont les résidences ont été endommagées ou détruites par le feu auront droit à une aide pouvant atteindre 200 000 $.
En tout, 8 millions $ seront consacrés à l’aide d’urgence pour les personnes et 7 millions $ seront alloués à la municipalité pour l’aider à «parer au plus pressant». La première ministre a en outre annoncé que les frais directs encourus par la Ville pour répondre au sinistre seront remboursés à 100 %.
Le gouvernement va également compenser au cours des deux prochaines années la perte de revenus fiscaux découlant de la destruction de bâtiments pour lesquels la municipalité ne touchera plus de taxes.
Cette première tranche d’aide comprend également un montant de 10 millions $ qui sera consacré au relogement et à la relance des entreprises qui ont été touchées par l’explosion des wagons-citernes de la Montreal Maine & Atlantic Railway (MMA).
Reconstruire la municipalité
Une seconde tranche de 25 millions $ sera débloquée au cours des prochains jours afin d’aider la municipalité à planifier la reconstruction du centre-ville et de ses infrastructures. La première ministre a toutefois tenu à préciser qu’il ne s’agissait que d’un montant de départ.
«C’est une mince consolation, nous le savons très bien, mais nous allons aider Lac-Mégantic à rebâtir un centre-ville moderne, beau et attractif», a promis Mme Marois.
La chef du gouvernement québécois a également annoncé la mise sur pied d’un fonds spécial d’aide à l’économie de 10 millions $. Les paramètres de ce fonds seront définis ultérieurement en collaboration avec la communauté et les partenaires économiques locaux.
Plus tôt en matinée, le ministre des Finances, Nicolas Marceau, avait mentionné que le gouvernement consacrerait toutes les ressources nécessaires pour venir en aide aux citoyens de Lac-Mégantic, nonobstant les efforts pour atteindre l’équilibre budgétaire.
«Le contexte budgétaire n’a pas d’influence sur les moyens qu’on met à la disposition de la communauté, a déclaré le ministre à son arrivée à l’Assemblée nationale. On fait tout ce qui est nécessaire, le gouvernement est entièrement dédié à aider les familles, les proches et la communauté à se relever de cette tragédie.»
Solidarité
La première ministre a rappelé que «tout le Québec était en deuil» à la suite des événements de Lac-Mégantic. En signe de solidarité envers les citoyens de la municipalité, elle a annoncé que les drapeaux du Québec ornant le Parlement et les édifices publics allaient être mis en berne pour une période d’une semaine à compter de jeudi matin.
«Nous sommes tous très affectés par le drame qui a frappé la communauté de Lac-Mégantic. Nous sommes tous envahis par un sentiment de dévastation, mais aussi par une très grande solidarité», a indiqué Mme Marois.
La première ministre a tenu à saluer le courage et le «travail exceptionnel» de la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, ainsi que des équipes d’intervenants qui sont à pied d’œuvre depuis samedi. Elle a aussi salué la solidarité dont a fait preuve l’ensemble des élus de l’Assemblée nationale.
Aide psychologique
De son côté, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, a invité les personnes aux prises avec des symptômes d’angoisse, d’anxiété, de cauchemars, d’insomnie ou de perte d’appétit à consulter les ressources psychologiques mises à leur disposition.
«Il faut qu’ils consultent rapidement. Vous savez que plus on intervient tôt, plus on diminue le risque de choc post-traumatique, et je pense que ces interventions précoces sont extrêmement cruciales», a dit M. Hébert.
Le ministre a indiqué qu’une équipe de psychologues, de travailleurs sociaux, de psychoéducateurs et d’infirmières avait été constituée. Des intervenants de toutes les régions du Québec ont été mobilisés afin d’offrir des soins 24 heures sur 24 aux résidents de Lac-Mégantic et à leurs proches, mais également aux différents intervenants sur place (pompiers, ambulanciers, équipes de recherche, etc.)
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:20
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Lac-Mégantic | Train d'enfer
Nouveau départ
Journal de Montréal, Publié le:
mercredi 10 juillet 2013,
La mairesse Colette Roy-Laroche au point de presse du mercredi 10 juillet 2013.
L’heure est à la reconstruction à Lac-Mégantic avec la reprise des activités économiques et touristiques.
«La Ville a commencé son processus de rétablissement et de reconstruction,
affirme la mairesse Colette Roy-Laroche.
Nous envisageons de reprendre et de permettre la reprise de nombreuses activités.»
La mairesse a rencontré les entrepreneurs de la région pour connaître leurs besoins.
«C’est une bonne nouvelle. Toutes les industries peuvent reprendre leurs opérations.»
Bienvenue à Lac-Mégantic
La mairesse s’est dite heureuse que son cri du cœur ait été entendu et que la saison touristique semble sur le point de reprendre.
«Nous avons reçu une réponse rapide. Le téléphone sonne et les gens n’annulent plus leurs réservations.
Plusieurs personnes nous proposent des activités pour venir nous visiter», dit Mme Roy-Laroche.
La Ville compte 200 entreprises touristiques.
Réintégration
Près de 1200 personnes ont déjà pu regagner leur foyer.
Un programme d’aide devrait être mis en place par la Croix-Rouge pour les soutenir.
Plus d’une trentaine de professionnels de la santé sont sur place pour assurer un suivi psychologique aux sinistrés.
Nouveau départ
Journal de Montréal, Publié le:
mercredi 10 juillet 2013,
La mairesse Colette Roy-Laroche au point de presse du mercredi 10 juillet 2013.
L’heure est à la reconstruction à Lac-Mégantic avec la reprise des activités économiques et touristiques.
«La Ville a commencé son processus de rétablissement et de reconstruction,
affirme la mairesse Colette Roy-Laroche.
Nous envisageons de reprendre et de permettre la reprise de nombreuses activités.»
La mairesse a rencontré les entrepreneurs de la région pour connaître leurs besoins.
«C’est une bonne nouvelle. Toutes les industries peuvent reprendre leurs opérations.»
Bienvenue à Lac-Mégantic
La mairesse s’est dite heureuse que son cri du cœur ait été entendu et que la saison touristique semble sur le point de reprendre.
«Nous avons reçu une réponse rapide. Le téléphone sonne et les gens n’annulent plus leurs réservations.
Plusieurs personnes nous proposent des activités pour venir nous visiter», dit Mme Roy-Laroche.
La Ville compte 200 entreprises touristiques.
Réintégration
Près de 1200 personnes ont déjà pu regagner leur foyer.
Un programme d’aide devrait être mis en place par la Croix-Rouge pour les soutenir.
Plus d’une trentaine de professionnels de la santé sont sur place pour assurer un suivi psychologique aux sinistrés.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:24
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Employés | MMA
Les employés de la MMA
subissent la colère de la population
Journal de Montréal, Publié le:
mercredi 10 juillet 2013,
Bruno Huot a invectivé hier le président de MMA Ed Burkhardt.
L’arrivée du président du conseil d’administration de MMA, hier, a attisé la colère de plusieurs
citoyens qui ne se sont pas gênés pour lui adresser des bêtises.
«Tu ne mérites même pas de procès, en prison tout de suite», a crié le citoyen
Bruno Huot durant la conférence de presse.
«C’est choquant qu’il se soit caché et qu’il se montre finalement après cinq jours.
Les gens l’attendaient et sont en colère», ajoute Jade Longchamps.
Citoyens frustrés
La venue d’Edward Burkhardt, le président du conseil d’administration de la Montreal,
Maine & Atlantic (MMA) était fort attendue par les sinistrés de Lac-Mégantic depuis samedi dernier.
Après cinq jours d’attente, plusieurs des citoyens qui s’étaient déplacés au point de presse
étaient en colère lorsqu’ils ont entendu les explications fournies.
«Je le trouve pas gêné. C’est un Américain qui fait de l’argent, il se fout bien du monde.
Mais, s’il veut jouer au fou, il va perdre», a indiqué Jacques Veilleux.
En plein milieu de la conférence de presse, le citoyen Bruno Huot ne s’est pas gêné pour interpeller M. Brockhardt.
«Charogne», «rat»: l’homme a crié plusieurs insultes et était hors de lui (voir vidéo sur le site Internet du Journal.)
« On a du cœur »
«Retourne dans ton trou à Chicago, mon esti de sale. (…) On n’est pas millionnaires, mais on a du cœur.
Tu vas voir qu’à Mégantic on va te checker, partout où tu vas avoir des trains.»
Si la plupart des citoyens tentaient de conserver leur calme malgré les circonstances,
la colère était palpable dans les rues.
«On est venu voir le pas bon. Elle (ma blonde) est morte à cause d’un de ses trains.
Cette compagnie-là a détruit la ville, a détruit le bar de mon meilleur chum», a réagi Guy Ouellet.
«On montre à nos enfants à assumer leurs erreurs et c’est tout ce qu’on leur demande.
Assumez», croit Mélanie Ruel.
Plusieurs citoyens ont par ailleurs réitéré leur souhait de voir le chemin de fer être
dévié à l’extérieur du centre-ville de Lac-Mégantic.
Employés | MMA
Les employés de la MMA
subissent la colère de la population
Journal de Montréal, Publié le:
mercredi 10 juillet 2013,
Bruno Huot a invectivé hier le président de MMA Ed Burkhardt.
L’arrivée du président du conseil d’administration de MMA, hier, a attisé la colère de plusieurs
citoyens qui ne se sont pas gênés pour lui adresser des bêtises.
«Tu ne mérites même pas de procès, en prison tout de suite», a crié le citoyen
Bruno Huot durant la conférence de presse.
«C’est choquant qu’il se soit caché et qu’il se montre finalement après cinq jours.
Les gens l’attendaient et sont en colère», ajoute Jade Longchamps.
Citoyens frustrés
La venue d’Edward Burkhardt, le président du conseil d’administration de la Montreal,
Maine & Atlantic (MMA) était fort attendue par les sinistrés de Lac-Mégantic depuis samedi dernier.
Après cinq jours d’attente, plusieurs des citoyens qui s’étaient déplacés au point de presse
étaient en colère lorsqu’ils ont entendu les explications fournies.
«Je le trouve pas gêné. C’est un Américain qui fait de l’argent, il se fout bien du monde.
Mais, s’il veut jouer au fou, il va perdre», a indiqué Jacques Veilleux.
En plein milieu de la conférence de presse, le citoyen Bruno Huot ne s’est pas gêné pour interpeller M. Brockhardt.
«Charogne», «rat»: l’homme a crié plusieurs insultes et était hors de lui (voir vidéo sur le site Internet du Journal.)
« On a du cœur »
«Retourne dans ton trou à Chicago, mon esti de sale. (…) On n’est pas millionnaires, mais on a du cœur.
Tu vas voir qu’à Mégantic on va te checker, partout où tu vas avoir des trains.»
Si la plupart des citoyens tentaient de conserver leur calme malgré les circonstances,
la colère était palpable dans les rues.
«On est venu voir le pas bon. Elle (ma blonde) est morte à cause d’un de ses trains.
Cette compagnie-là a détruit la ville, a détruit le bar de mon meilleur chum», a réagi Guy Ouellet.
«On montre à nos enfants à assumer leurs erreurs et c’est tout ce qu’on leur demande.
Assumez», croit Mélanie Ruel.
Plusieurs citoyens ont par ailleurs réitéré leur souhait de voir le chemin de fer être
dévié à l’extérieur du centre-ville de Lac-Mégantic.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:26
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Lac-Mégantic
Le fédéral promet à nouveau son aide
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Christian Paradis
OTTAWA –
Le ministre fédéral Christian Paradis a réitéré mercredi que Lac-Mégantic pourra compter sur le
gouvernement fédéral pour faire face à la tragédie ferroviaire, qui a fait officiellement
50 victimes dans la nuit de vendredi à samedi.
«La communauté de Lac-Mégantic peut compter sur le gouvernement du Canada en ces temps difficiles.
Tel que promis par le premier ministre durant sa visite cette semaine, le gouvernement va collaborer avec
Lac-Mégantic afin d'aider la communauté à passer au travers ces temps difficiles et à reconstruire» a
assuré par voie de communiqué le ministre Paradis, qui représente la circonscription de Mégantic-L'Érable.
Ottawa dit maintenant attendre l’évaluation des besoins les plus urgents par le gouvernement du Québec,
avant d’agir «rapidement et efficacement afin de nous assurer que les gens reçoivent
l'aide dont ils ont besoin», a indiqué le ministre Paradis.
Service Canada a, dans l’immédiat, installé un site mobile de services afin de faciliter l'accès aux
programmes et services fédéraux comme l'assurance-emploi, le régime de pensions du Canada
et le programme de la sécurité de la vieillesse.
Le ministre Paradis a aussi encouragé les gens affectés à soumettre leurs réclamations
d’assurance-emploi, «même sans relevé d’emploi», assurant que le gouvernement allait
«facilité et accéléré» le traitement des réclamations.
Finalement, Ottawa a décidé de mettre en berne les drapeaux sur tous les édifices fédéraux
du Québec de même que le drapeau de la Tour de la Paix, du 11 au 17 juillet, à la mémoire des victimes
Lac-Mégantic
Le fédéral promet à nouveau son aide
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Christian Paradis
OTTAWA –
Le ministre fédéral Christian Paradis a réitéré mercredi que Lac-Mégantic pourra compter sur le
gouvernement fédéral pour faire face à la tragédie ferroviaire, qui a fait officiellement
50 victimes dans la nuit de vendredi à samedi.
«La communauté de Lac-Mégantic peut compter sur le gouvernement du Canada en ces temps difficiles.
Tel que promis par le premier ministre durant sa visite cette semaine, le gouvernement va collaborer avec
Lac-Mégantic afin d'aider la communauté à passer au travers ces temps difficiles et à reconstruire» a
assuré par voie de communiqué le ministre Paradis, qui représente la circonscription de Mégantic-L'Érable.
Ottawa dit maintenant attendre l’évaluation des besoins les plus urgents par le gouvernement du Québec,
avant d’agir «rapidement et efficacement afin de nous assurer que les gens reçoivent
l'aide dont ils ont besoin», a indiqué le ministre Paradis.
Service Canada a, dans l’immédiat, installé un site mobile de services afin de faciliter l'accès aux
programmes et services fédéraux comme l'assurance-emploi, le régime de pensions du Canada
et le programme de la sécurité de la vieillesse.
Le ministre Paradis a aussi encouragé les gens affectés à soumettre leurs réclamations
d’assurance-emploi, «même sans relevé d’emploi», assurant que le gouvernement allait
«facilité et accéléré» le traitement des réclamations.
Finalement, Ottawa a décidé de mettre en berne les drapeaux sur tous les édifices fédéraux
du Québec de même que le drapeau de la Tour de la Paix, du 11 au 17 juillet, à la mémoire des victimes
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:31
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Lac-Mégantic
Deux sauts pour échapper à la lave
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Enceinte de deux mois, Julie Lemay a dû s’enfuir par la fenêtre de son appartement en feu,
avant de sauter du toit dans les bras de son copain.
Comme dans un film hollywoodien, Julie et Frédéric n’ont eu qu’une minute pour quitter leur
appartement en flammes qui se trouvait à proximité de l’explosion du train d’enfer et du Musi-Café.
C’est le bruit à l’extérieur qui a réveillé Julie.
«C’était orange et jaune dehors. Je me suis levée et j’ai vu qu’il y avait du feu de l’autre côté
de la rue», a-t-elle dit, expliquant avoir réveillé son amoureux sur-le-champ.
Ils n’auraient jamais pensé que le feu traverserait la rue aussi rapidement, mais en quelques
secondes, l’escalier, la porte d’entrée et le plafond brûlaient. Ils ont eu à peine le temps de
s’habiller qu’une épaisse fumée noire a envahi leur logement.
«Les vitres ont commencé à éclater et la boucane noire est entrée.
On ne voyait plus grand-chose», a raconté Julie.
De toit en toit
Le jeune couple a alors décidé de sortir par une fenêtre. «On a été chanceux, elle donnait
sur le toit du voisin», a-t-il relaté. Plus le couple avançait, plus le feu prenait de l’ampleur,
les obligeant à s’enfuir par les toits, se rappellent-ils.
«Nous avons premièrement sauté sur le toit du deuxième, pour ensuite sauter sur le toit du
premier étage, qui est à environ 12 pieds», a-t-il illustré.
Frédéric a plongé le premier, avant d’amortir la chute de la mère de son futur enfant,
l’attrapant dans ses bras. «On voyait les flammes arriver, a-t-il dit. Lorsqu’on s’est retournés,
l’immeuble et nos voitures étaient en feu. La lave arrivait vers nous.»
Chats abandonnés
Les deux avouent candidement qu’ils ont survécu par miracle. «Dix secondes de plus et on ne
s’en sortait pas», a signalé Julie. Dans cette tragédie, ils ont dû laisser leurs deux chats
derrière eux, en plus d’avoir tout perdu leurs biens matériels.
Par chance, le bébé n’a pas de séquelles et le couple est plus soudé que jamais.
«On a des bleus et tout va bien pour le bébé», a dit la future mère qui a visité le médecin le
jour suivant, principalement à cause de la fumée inhalée.
Lac-Mégantic
Deux sauts pour échapper à la lave
Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Enceinte de deux mois, Julie Lemay a dû s’enfuir par la fenêtre de son appartement en feu,
avant de sauter du toit dans les bras de son copain.
Comme dans un film hollywoodien, Julie et Frédéric n’ont eu qu’une minute pour quitter leur
appartement en flammes qui se trouvait à proximité de l’explosion du train d’enfer et du Musi-Café.
C’est le bruit à l’extérieur qui a réveillé Julie.
«C’était orange et jaune dehors. Je me suis levée et j’ai vu qu’il y avait du feu de l’autre côté
de la rue», a-t-elle dit, expliquant avoir réveillé son amoureux sur-le-champ.
Ils n’auraient jamais pensé que le feu traverserait la rue aussi rapidement, mais en quelques
secondes, l’escalier, la porte d’entrée et le plafond brûlaient. Ils ont eu à peine le temps de
s’habiller qu’une épaisse fumée noire a envahi leur logement.
«Les vitres ont commencé à éclater et la boucane noire est entrée.
On ne voyait plus grand-chose», a raconté Julie.
De toit en toit
Le jeune couple a alors décidé de sortir par une fenêtre. «On a été chanceux, elle donnait
sur le toit du voisin», a-t-il relaté. Plus le couple avançait, plus le feu prenait de l’ampleur,
les obligeant à s’enfuir par les toits, se rappellent-ils.
«Nous avons premièrement sauté sur le toit du deuxième, pour ensuite sauter sur le toit du
premier étage, qui est à environ 12 pieds», a-t-il illustré.
Frédéric a plongé le premier, avant d’amortir la chute de la mère de son futur enfant,
l’attrapant dans ses bras. «On voyait les flammes arriver, a-t-il dit. Lorsqu’on s’est retournés,
l’immeuble et nos voitures étaient en feu. La lave arrivait vers nous.»
Chats abandonnés
Les deux avouent candidement qu’ils ont survécu par miracle. «Dix secondes de plus et on ne
s’en sortait pas», a signalé Julie. Dans cette tragédie, ils ont dû laisser leurs deux chats
derrière eux, en plus d’avoir tout perdu leurs biens matériels.
Par chance, le bébé n’a pas de séquelles et le couple est plus soudé que jamais.
«On a des bleus et tout va bien pour le bébé», a dit la future mère qui a visité le médecin le
jour suivant, principalement à cause de la fumée inhalée.
Dernière édition par Edith le Ven 20 Sep - 10:56, édité 1 fois
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:38
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Lac-Mégantic
20 décès et une première victime identifiée
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée,
a annoncé la Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée, a annoncé la
Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Par respect pour la famille, son identité n’a par contre pas été révélée.
Depuis le dernier bilan des autorités, cinq nouveaux décès ont été confirmés, ce qui fait grimper
le nombre de morts à 20. Peu après le drame, pas moins de 1000 personnes avaient été déclarées manquantes.
Quatre jours après que le centre-ville de Lac-Mégantic eut été soufflé, le nombre de disparus est maintenant de 50.
Selon la SQ, ces personnes sont «possiblement disparues». Les familles de ces victimes
ont d’ailleurs été rencontrées aujourd’hui par les autorités.
Le drame est survenu tôt samedi, alors qu’un train qui a déraillé a explosé,
rasant le centre-ville de Lac-Mégantic.
Lac-Mégantic
20 décès et une première victime identifiée
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013,
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée,
a annoncé la Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Une première victime de l’explosion à Lac-Mégantic a formellement été identifiée, a annoncé la
Sûreté du Québec mercredi après-midi.
Par respect pour la famille, son identité n’a par contre pas été révélée.
Depuis le dernier bilan des autorités, cinq nouveaux décès ont été confirmés, ce qui fait grimper
le nombre de morts à 20. Peu après le drame, pas moins de 1000 personnes avaient été déclarées manquantes.
Quatre jours après que le centre-ville de Lac-Mégantic eut été soufflé, le nombre de disparus est maintenant de 50.
Selon la SQ, ces personnes sont «possiblement disparues». Les familles de ces victimes
ont d’ailleurs été rencontrées aujourd’hui par les autorités.
Le drame est survenu tôt samedi, alors qu’un train qui a déraillé a explosé,
rasant le centre-ville de Lac-Mégantic.
Dernière édition par Edith le Ven 20 Sep - 10:59, édité 2 fois
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:43
Dossiers JdeM | Explosion Lac-Mégantic
Sécurité ferroviaire
Farnham cherche des appuis
Sébastien Lippé / Agence QMI
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 17H34 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 17H52
Le conseil de ville de Farnham a fait adopter une résolution pour demander un arrêt des mouvements des trains de la MMA sur le réseau régional.
FARNHAM – La municipalité de Farnham veut approcher le Comité de train de passagers Montérégie-Estrie, dans l’espoir d’obtenir un appui à sa demande de suspendre temporairement toutes les activités de la «Montreal, Maine & Atlantic Railway» (MMA) sur son territoire.
Le conseil de ville de Farnham a fait adopter une résolution le lundi 8 juillet pour demander un arrêt des mouvements des trains de la MMA sur le réseau régional et a demandé aux autorités supérieures une étude sur l’état des rails et de l’équipement de l’entreprise.
Pour donner plus de poids à cette résolution, la Ville souhaiterait obtenir l’appui du Comité de train de passagers Montérégie-Estrie, composé de trois hommes d’affaires et d’élus municipaux de Saint-Jean-sur-Richelieu, Farnham, Bromont, Magog, et Sherbrooke.
Selon le conseiller municipal de Saint-Jean-sur-Richelieu, Alain Paradis, qui siège sur ce comité, aucune demande ne lui est encore parvenue jusqu’à maintenant.
«Mes courriels étaient à jour en date du matin 10 juillet, et je n’ai rien reçu. Je n’ai pas eu d’appel non plus», a ajouté le politicien.
M. Paradis fait remarquer qu’une municipalité parle par résolution et qu'une fois le vote tenu, les documents vont être envoyés aux différents acteurs dans ce dossier.
«Ça peut prendre encore quelques jours», de dire M. Paradis.
Joint au téléphone, le maire de Farnham, Josef Hüsler, s’est montré bref dans ses commentaires, disant ne pas avoir la résolution entre les mains.
Un de ses conseillers, Roger Noiseux a aussi refusé de commenter, se contentant de couper la ligne. Aucun autre élu n’a pu être joint et la direction générale se montre maintenant silencieuse. Personne ne retourne les appels.
La ville de Saint-Jean entend collaborer
La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu entend joindre sa voix à d’autres villes desservies par la Montreal, Maine & Atlantic Railway, pour éventuellement prendre position commune.
Le directeur général de la Ville Daniel Desroches affirme que Saint-Jean n’entend pas se prononcer sur la position de Farnham.
«Par contre, Cowansville sollicite toutes les autres villes où MMA est présente, dont la nôtre, pour prendre une position commune éventuellement.»
La ville de Saint-Jean entend se joindre à cette initiative du maire de Cowansville, dit le directeur général.
«À court terme, dit Daniel Desroches, nous n’émettrons aucun commentaire sur notre vision des choses même si la situation nous préoccupe. Par contre, nous entendons nous impliquer dans cette démarche commune.»
Les différents acteurs devraient se réunir quelque part la semaine prochaine, pour éventuellement régler la problématique des horaires et les conflits causés par la période estivale.
«Ça nous amènerait, pour Saint-Jean, à la séance du conseil du 5 août prochain, où nous devrions faire connaître notre position», de conclure le directeur général.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:45
Dossiers JdeM | Explosion Lac-Mégantic
Lac-Mégantic
Colère contre Ponce Pilate
Mario Leclerc
Journal de Montréal, Publié le: mardi 09 juillet 2013, 23H22 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 24H35
Les plus jeunes d’entre vous, ou les moins religieux, ne connaissent sans doute pas l’ex-procurateur de Judée, Ponce Pilate.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:48
Dossiers JdeM | Explosion Lac-Mégantic
Tragédie Lac-Mégantic
Le maire de Richelieu, retraité des chemins de fer, s’interroge
Alex Bernard / Agence QMI
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 15H44 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 15H58
Il est impossible qu’un train de ce poids se déplace de lui-même aussi rapidement, a affirmé le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur.
RICHELIEU – Le maire de Richelieu, en Montérégie, Jacques Ladouceur, compte plus de 36 ans d’expérience dans le monde ferroviaire. Il s’explique mal comment la tragédie de Lac-Mégantic a pu se produire.
Normalement, le système d’arrêt automatique aurait dû se déclencher, selon lui. Les trains sont munis d’un mécanisme qui arrête le train quand aucune manipulation n’est faite par le conducteur après un certain temps.
M. Ladouceur s’est toutefois refusé à blâmer l’ingénieur Tom Harding, le dernier employé à être apparemment intervenu sur le train.
«J’ai travaillé avec lui. Je ne crois pas qu’il soit écervelé et qu’il laisse le train dans cet état. Il a sûrement eu des directives et il les a appliquées de façon consciencieuse. C’est un garçon d’une famille de chemin de fer», a-t-il dit.
Selon M. Ladouceur, la section de chemin de fer entre Farnham et Mégantic est l’une des plus difficiles à conduire.
«J’ai toujours levé mon chapeau aux opérateurs dans ce coin-là, a-t-il précisé. De Farnham à Mégantic, il y a beaucoup de côtes et ça descend. Il faut que tu saches ce que tu fais.»
Il est impossible qu’un train de ce poids se déplace de lui-même aussi rapidement, a affirmé Jacques Ladouceur.
«C’est impossible qu’un train de 70 wagons relâche comme ça en moins de deux heures, a-t-il assuré. Tu peux laisser un train de cette taille 1 à 2 jours sur ses freins avant que son système d’air se vide. Pour moi, c’est illogique, il y a eu une manœuvre qui a été faite, mais laquelle?»
L’ancien conducteur de train s’est montré très critique à l’endroit des gestionnaires d’entreprises qui imposent des directives pour sauver de l’argent.
«C’est bien beau de couper les dépenses, mais éventuellement, il y a quelque chose qui va arriver. Tous les dommages, ça représente beaucoup d’argent. Il y a 25 ans, on était géré par des personnes qui connaissaient les chemins de fer. Maintenant, ce sont des banquiers qui ne font que penser aux dividendes et aux actions. À un moment donné, tu n’as pas le choix, tu dois investir», a-t-il commenté.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:55
Lac-Mégantic
Lac-Mégantic: il y avait aussi du gaz propane, selon un expert
CA_Michel-Morin
Michel Morin
Publié le: mardi 09 juillet 2013, 23H02 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 1H13
Le train fou n’aurait pas pu exploser de cette manière au centre-ville de Lac-Mégantic, et créer cet immense champignon de feu, sans la présence de wagons de gaz propane sur les rails, selon un expert américain du transport ferroviaire.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:56
Lac-Mégantic
Lac-Mégantic: élan de générosité au Québec
L’aide aux sinistrés s’amplifie partout dans la province
Anne-Lovely Etienne
Journal de Montréal, Publié le: mardi 09 juillet 2013, 23H10 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 24H50
Un réel vent de solidarité souffle parmi les citoyens québécois. Les gens de partout au Québec unissent leurs efforts pour venir en aide aux sinistrés.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 1:58
Lac-Mégantic
Lourd deuil pour un héros
CA_SarahBélisle
Sarah Bélisle @
Journal de Montréal, Publié le: mardi 09 juillet 2013, 22H51 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 1H15
Même si sa conjointe, son frère et sa belle-sœur venaient d’être avalés par le souffle de l’explosion du train de l’enfer, Pascal Lafontaine n’a pas hésité à venir prêter main-forte aux secours dans les premiers instants du drame pour éloigner des flammes des wagons emplis de pétrole.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 2:02
Lac-Mégantic
«Maman, je vais brûler!»
Témoins du drame bien malgré eux
Christine Bouthillier
Publié le: mardi 09 juillet 2013, 23H45 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 11H20
Suzanne Boulanger, Émilie Boulanger-Grenier, sa petite fille de 3 ans, Daphné, et Manon Roy ont pu retourner chez elles. Quelque 800 sinistrés n’ont toujours pas accès à leur logis.
Terrifiée par la violente explosion qui l’a réveillée dans la nuit de vendredi à samedi, la petite Daphné, 3 ans, refuse maintenant d’entrer dans sa chambre, qu’elle a pourtant pu réintégrer hier après des jours d’évacuation.
«Quand elle a vu le feu par la fenêtre, elle a crié: “Maman, je vais brûler!” (...) Elle ne veut plus faire dodo dans son lit», raconte sa maman, Émilie Boulanger-Grenier.
La fillette fait partie des 1200 sinistrés de Lac-Mégantic qui ont pu regagner leur logis. En déambulant dans les rues rouvertes du secteur Cousineau, seule une forte odeur de pétrole témoigne de l’explosion d’un train. Outre des traces de combustible sur le sol, rien n’y paraît.
«D’avoir pu réintégrer notre maison, on commence à avoir de l’espoir», souffle Manon Roy, sinistrée de retour à sa demeure du secteur Fatima.
Frayeur
Pourtant, même si les autorités assurent que les zones sont sécuritaires, la crainte se fait toujours sentir.
«Ça fait bizarre d’être ici, ce n’est plus pareil, confie André Rouillard, qui envisage même de déménager à la fin de son bail. J’ai peur, (…) ça pourrait recommencer n’importe quand.»
Suzanne Boulanger est aussi devenue craintive lorsqu’on lui a suggéré de conserver son billet d’enregistrement au centre d’hébergement des sinistrés, «au cas où».
«C’est la première fois que je dors ici depuis vendredi, ajoute Marc Morin. Je suis viré à l’envers, les émotions me reviennent.»
Mais il ne s’agit pas du seul désagrément qu’ont à vivre les résidents. À leur retour dans le secteur Cousineau, certains ont découvert n’avoir ni eau ni électricité.
Son sous-sol est complètement inondé, son secteur n’étant pas doté d’égouts et les pompes ayant arrêté de fonctionner à cause de la panne électrique. Son assureur estime les dommages à quelques milliers de dollars.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 2:06
MMA
Une entreprise subventionnée sur le fil du rasoir
Olivier Bourque / Agence QMI
Publié le: mardi 09 juillet 2013, 19H00 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 8H38
Un train de la MMA.
Le fait que la société ferroviaire Montreal, Maine and Atlantic Railway (MMA) connaisse des difficultés financières et n’ait pas une très grande valeur ne devrait pas avoir d’impact sur les sinistrés, qui pourront être dédommagés.
Il est d’ailleurs difficile de connaître la véritable valeur de cette société, qui est privée. Les livres comptables sont donc fermés. C’est la Caisse de dépôt qui a donné un indice de sa valeur sur le marché alors qu’elle détient 13 % des actions pour un montant de 1000 $.
«Elle n’a pas une très grande valeur, à tout le moins dans les livres, même si elle possède des actifs. Et elle ne semble pas en très bonne situation financière», croit Michel Nadeau, analyste chez Argent.
Québec et Ottawa ont aidé MMA
Pourtant au fil des années, elle a reçu un coup de pouce de la Caisse de dépôt (14 millions $ en prêt et en investissement) mais aussi de Québec et d’Ottawa qui lui ont versé une partie d’une subvention (24 millions $ chacun) pour moderniser son réseau au Canada.
Toutefois, selon des sources consultées, l’argent aurait plutôt été investi aux États-Unis. L’entreprise n’était pas disponible pour commenter le dossier aujourd’hui.
Selon une autre source bien au fait des dossiers ferroviaires, l’entreprise est réputée pour couper dans ses dépenses et a une flotte de locomotives des années 70, de l’équipement peu coûteux.
«C’est véritablement une entreprise qui n’a pas une très bonne santé. On le sait depuis plusieurs années», a assuré cette source.
Les sinistrés ne seront pas touchés
Ceci dit, même si elle est dans une situation précaire, les sinistrés ne devraient avoir aucun problème à être dédommagés, selon un spécialiste consulté.
Si sa santé est difficile, la police d’assurance pourra rembourser en premier et par la suite, s’il n’y a pas de revenus, il y a quand même des actifs qui pourraient être vendus. On ne sait jamais aussi ce qui peut arriver, mais s’il y a une faillite, il y a un processus de liquidation», a assuré Louis Cyr, porte-parole de l’Association des courtiers d’assurances du Québec.
Selon lui, les sociétés ferroviaires doivent d’ailleurs être assurées afin de circuler sur les lignes au Canada. «Transport Canada vérifie tout ça. On ne risque pas d’avoir d'avoir de mauvaises surprises», a-t-il asuré.
Le grand patron du groupe Railworld, société mère de MMA, Ed Burkhardt a indiqué cette semaine à des journalistes qu’il s’attendait à payer des millions $ en réclamation et que la société a les reins solides pour payer.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 2:08
Plus de disparus | Lac-Mégantic
13 nouvelles personnes recherchées
Simon Bousquet
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 11H45 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 12H14
L'explosion d'un wagon de train à Lac-Mégantic vue de l'eau.
Le bilan s’alourdit, passant de 50 à 60 disparus au cours de la nuit, bien que trois personnes aient été retrouvées ce matin.
«Le bilan fluctuera en fonction des personnes qui sont signalées ou retrouvées et ça risque de continuer comme ça pendant plusieurs jours», a expliqué Michel Forget de la Sûreté du Québec, lors d’un point de presse.
Il demande aux personnes qui ont signalé une disparition et qui ont retrouvé la personne disparue de communiquer à nouveau avec les policiers, afin d’éviter d’inquiéter les proches inutilement.
Pas de liste
La SQ refuse toujours de dévoiler une liste des personnes recherchées.
«Par respect pour les familles, on se doit de ne pas la publier tant qu’elle ne sera pas conforme.»
Par ailleurs, il a indiqué que l’enquête progresse. Au total, 26 enquêteurs de la SQ fouillent la scène du crime. Aucune poursuite n’a été déposée pour l’instant, mais le lieu de l’accident est considéré comme une scène de crime.
Décès
À ce jour, 15 dépouilles ont été retrouvées. Elles ont été envoyées dans les bureaux du coroner à Montréal pour être identifiées.
«La recherche des corps et leur identification sont deux priorités équivalentes», a dit Geneviève Guilbault du Bureau du coroner.
Une visite attendue
M. Forget a précisé qu’il n’avait reçu aucune demande particulière pour assurer la protection d’Edward Burkhardt. Le propriétaire de MMA, l’entreprise exploitant le train qui a déraillé, n’aurait fait aucune demande de protection aux policiers.
«La population semble très résiliente. Nous comptons sur la collaboration de la population.»
Les représentants de MMA n’auront pas accès à la scène de crime.
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 9:17
Lac-Mégantic
50 familles en deuil
Kathryne Lamontagne
Kathryne Lamontagne @
Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 23H49 | Mise à jour: mercredi 10 juillet 2013, 23H59
Les enquêteurs de la SQ ont rencontré ici des familles qui ont un ou des proches disparus au Centre d’études collégiales du Lac-Mégantic.
En colère, les larmes aux yeux, exaspérées ou alors soulagées : les familles des 50 personnes disparues dans la tragédie de Lac-Mégantic sont sorties ébranlées de leur toute première rencontre officielle avec les autorités.
Pour la première fois depuis le drame, des enquêteurs de la Sûreté du Québec, des représentants du Bureau de la sécurité des transports (BST) et la coroner Louise Nolet ont donné rendez-vous aux proches des disparus. Plus d’une soixantaine de personnes ont répondu à l’appel, hier après-midi, au Centre d’études collégiales du Lac-Mégantic (CECLM).
Manque d’information
Les réactions ont été vives à la suite de cette présentation, à laquelle les médias n’ont pu assister. Certains étaient en larmes, d’autres s’enlaçaient et se supportaient, sous le regard et l’attention de la vingtaine d’intervenants psychosociaux déployés sur place. Tous avaient en main une pochette bleue qui
contenait de l’information notamment en lien avec le deuil.
Si la plupart des gens ont rapidement regagné leur véhicule, une poignée d’entre eux ont tout de même accepté de se confier aux médias. Pour Cynthia Boulay, qui est sans nouvelle de sa mère, Sylvie Charron, c’était l’insatisfaction face au manque de réponses des autorités. «Mais on est bien encadré», a-t-elle nuancé.
Même son de cloche du côté d’un homme qui n’a pas revu sa sœur, depuis les tragiques événements. «Disons que dans deux ou trois jours, on va en savoir plus. Au fur et à mesure que ça se déroule. On n’est pas trop au courant », a-t-il laissé tomber, ajoutant qu’il ne se sentait pas vraiment plus informé qu’au départ.
Satisfaite
À l’inverse, Ginette Paquet, qui n’a pas revu son frère Roger depuis les événements, s’est dite «très satisfaite» de cette réunion avec les autorités. «C’était très précieux, c’était très important pour nous, a-t-elle affirmé. Ils s’occupent de nous autres […] Ils nous ont bien précisé qu’à nous, aux familles concernées directement, avec les décès, c’est ce qu’on va avoir, on va avoir les informations en priorité.»
Selon elle, l’ambiance était «bonne» à l’intérieur, les familles des disparus applaudissant même à certaines reprises les intervenants. «On est vraiment conscients que les gens qui travaillent sur place, il y en a qui mettent leur vie en danger parce qu’il y a des produits contaminés qui sont dangereux pour eux», a-t-elle scandé.
Priorité aux gens
Chose certaine, tous s’entendaient pour que les efforts soient mis en priorité sur la recherche des corps. «Il faut arrêter de chercher des coupables. Ce n’est pas ça qu’on veut. On veut juste avoir la confirmation des corps», a affirmé une jeune femme.
«C’est nos enfants qu’on veut retrouver, une parcelle de nos enfants, c’est ça qu’on veut », a lancé une autre, après avoir affirmé que la rencontre n’était qu’une «connerie».
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Re: A TOUT FAIRE
par Edith Jeu 11 Juil - 9:25
Lac-Mégantic | Train d'enfer
Des employés de MMA se disent harcelés
Simon Bousquet
Journal de Montréal, Publié le: mercredi 10 juillet 2013, 23H44 | Mise à jour: jeudi 11 juillet 2013, 24H14
Dans les bureaux de MMA à Farnham, les employés sont sur le point de craquer en raison des nombreuses menaces dont ils sont victimes.
Harcelés, menacés et même accusés d’être des «tueurs d’enfants», des employés de MMA au Québec sont la cible d’intimidation de la part de citoyens de la région.
Tous les membres du personnel du transporteur ferroviaire sont pointés du doigt, selon un opérateur de l’entreprise qui tient à garder l’anonymat.
«On sent que nos vies sont en danger même si selon mes informations, nous n’avons pas enfreint la loi», rapporte l’employé qui a décidé de briser le silence pour faire cesser les menaces.
Dans les bureaux du centre de contrôle ferroviaire de MMA, les employés sont sur le point de craquer.
«Les gens du bureau tombent comme des mouches. Quelqu’un est en train de nous organiser une thérapie de groupe», dit l’opérateur.
Accusations douloureuses
Les employés se disent traités comme des criminels, selon l’opérateur qui a lui-même géré la crise.
«Notre ligne d’urgence n’arrête pas de sonner et quand on répond, les gens nous lancent des insultes. Nous sommes tous sensibles à ça», explique l’employé.
Bien que les travailleurs du transporteur ne portent pas d’uniforme, ils sont connus dans la petite municipalité. Ils ont peur de sortir.
Il fait remarquer que certains employés ont perdu un proche dans la tragédie.
Malgré les insultes et les menaces, les employés tiennent à exprimer leurs condoléances et leurs excuses aux gens de Lac-Mégantic.
À la défense de Tom
L’employé croit que les ouvriers de MMA sont parmi les plus compétents.
Il estime que pour travailler sur les chemins de fer, il faut connaître les règlements sur le bout de ses doigts et que personne ne prendrait le risque de provoquer une catastrophe par paresse.
Selon lui, le conducteur de la locomotive qui a détruit le centre-ville de Lac-Mégantic serait parmi les employés les plus consciencieux.
«Pour moi, Tom Harding est un gars très professionnel qui a le cœur à la bonne place», assure l’opérateur anonyme qui mettrait sa main à couper que l’employé a bien actionné le frein à main.
Il qualifie le conducteur de héros.
«Il a enfilé un habit de pompier pour aller sortir les wagons du feu», raconte l’opérateur anonyme.
Celui-ci n’a pas assisté à la scène, mais il a entendu le récit de la part de son patron et de M. Harding lui-même.
Il a aussi vu l’habit de pompier que M. Harding aurait revêtu pour accomplir son exploit. Une preuve qu’il juge suffisante pour confondre les sceptiques doutant que M. Harding ait pu franchir le mur de feu qui séparait la ville en deux au moment de l’explosion.
L’opérateur déplore que M. Harding ait été mis sur le bûcher avant même la tenue d’une enquête.
«Tom vit un enfer. Il ne peut même plus aller chez eux», explique-t-il.
L’attitude de l’entreprise
L’employé assure que les patrons canadiens ont été sur place dès le début.
Il affirme qu’ils ont travaillé très fort pour mettre en branle le plan de mesures d’urgence et réduire les impacts.
Questionné sur les agissements de son entreprise et l’attitude des dirigeants américains, il a refusé de commenter.
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