Re: A TOUT FAIRE

[Edith]

Lac-Mégantic | BST
Le contenu des wagons-citernes de la MM&A aussi volatil que l'essence, souligne le BST
Charles-Antoine Gagnon / Agence QMI

Publié le: jeudi 06 mars 2014,




GATINEAU – Le pétrole brut contenu dans les wagons-citernes du train de la MM&A qui a déraillé et explosé à Lac-Mégantic à l’été 2013 avait une volatilité comparable à l’essence, a indiqué le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada dans un rapport publié jeudi.

Le rapport présente en détail les résultats d'analyses d’échantillons de pétrole prélevés dans neuf wagons-citernes non déraillés du convoi de la Montréal, Maine & Atlantic Railway (MM&A).

«La faible viscosité du pétrole brut de l'événement a sans doute contribué à la propagation rapide du déversement et à l'écoulement du pétrole brut dans la ville jusqu'au lac», précise le rapport du BST, qui a qualifié le pétrole de «très volatil».

«En résumé, on estime que les grandes quantités de pétrole brut déversées, la rapidité du déversement ainsi que la grande volatilité et la faible viscosité du pétrole ont sans doute été les principaux facteurs contributifs à l'importance de la boule de feu et du feu en nappe», explique le BST dans son analyse.

L’agence fédérale a aussi noté que le site du déraillement présentait de multiples sources d'allumage, telles que les lignes électriques endommagées et le matériel déraillé.

«Par conséquent, toutes les conditions nécessaires à un allumage étaient réunies», souligne le BST.

Le déraillement et l’explosion du convoi ont tué 47 personnes, le 6 juillet 2013, et ont détruit une grande partie du centre-ville de Lac-Mégantic.

Le rapport confirme que le niveau de risque que posait le carburant n’avait pas été documenté correctement.

Le carburant dans les wagons-citernes présentait les caractéristiques d'une matière dangereuse de classe 3, GE II, mais le produit avait été présenté et emballé pour son transport sous la classe 3, GE III, «donnant ainsi à croire qu'il s'agissait d'un liquide inflammable moins volatil et moins dangereux», avait souligné le BST en septembre 2013. Le rapport final est en cours de rédaction.

[Edith]

Manifestation à Lac-Mégantic
Des citoyens mécontents de la mairesse
Agence QMI

Publié le: samedi 22 mars 2014,



Les citoyens réclament plus d'écoute et de transparence des élus municipaux sur le projet de reconstruction.


LAC-MÉGANTIC – Une centaine de résidents de Lac-Mégantic ont manifesté samedi contre la reconstruction du centre-ville.

Les citoyens réclament plus d'écoute et de transparence des élus municipaux sur le projet de reconstruction. Depuis neuf mois, il n’y a eu qu’une seule consultation publique même si la mairesse Colette Roy Laroche avait mentionné que plusieurs consultations publiques seraient organisées.

«Nous ne sommes pas contre Colette Roy Laroche, mais la mairesse doit répondre de ses responsabilités face à ses citoyens», a affirmé un résident.

Non au gaz de schiste

Des groupes venus des quatre coins du Québec se sont réunis à Lac-Mégantic pour manifester contre le gaz de schiste. «L'exploration des gaz de schiste, c'est dangereux. On ne veut pas en avoir au Québec parce qu'on ne peut se permettre des tragédies comme celle-là», a déclaré une manifestante.

Des milliers de litres de pétrole brut se sont déversés dans la nappe phréatique, le matin de la tragédie du 6 juillet dernier.

[Edith]

Cri du cœur d’un père endeuillé
Les familles des victimes de Lac-Mégantic attendent toujours d’être indemnisées par l’IVAC
Jean Laroche

Publié le: dimanche 23 mars 2014





Neuf mois après avoir perdu sa fille Élodie, 18 ans, dans la tragédie de Lac-Mégantic, Richard Turcotte déplore le manque d’aide aux familles, qui n’ont toujours pas reçu un sou du programme d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC).

[Edith]

Alouettes
Sur la glace à Lac-Mégantic
Agence QMI

Publié le: dimanche 06 avril 2014,





Joueurs et anciens joueurs des Alouettes de Montréal ont disputé un match de hockey bénéfice au Centre Sportif Mégantic à Lac-Mégantic, samedi.


LAC-MÉGANTIC | Des joueurs et anciens membres des Alouettes de Montréal ont disputé un match de hockey-bénéfice au Centre sportif Mégantic, à Lac-Mégantic, samedi soir.

Les recettes amassées lors de cette rencontre ont été divisées entre le Fonds Avenir Lac-Mégantic et les Béliers de la polyvalente Montignac.

L’entraîneur-chef des Béliers, Yannick Thibault, a joué le rôle de guide en expliquant à la délégation des Alouettes la chronologie et les causes des évènements de juillet dernier. Même 10 mois plus tard, les répercussions du déraillement du train sont énormes pour la ville et ses habitants : immeubles sinistrés, zones contaminées et plus encore.

L'ambiance était cependant festive lors de la séance d'autographes et de photos, tout juste avant la tenue du match de hockey, qui s'est déroulé dans une atmosphère amicale et détendue. Les Alouettes l’ont finalement emporté 10-8 devant plus de 700 spectateurs.

«Belle organisation, belle journée et une communauté extraordinaire. Quoi demander de plus!» a lancé le secondeur Nicolas Boulay.

Luc Brodeur-Jourdain, Nicolas Boulay, Éric Deslauriers, Bruno Heppell, Marc-Olivier Brouillette, André Bolduc, Steve Charbonneau, Danny Desriveaux, Dave Mudge et Mark Weightman étaient aussi de la partie, tout comme les meneuses de claque et la mascotte Touché.

[Edith]

Alouettes
Une visite fort appréciée des Alouettes à Lac-Mégantic
Les joueurs des Alouettes ont participé à un match de hockey-bénéfice samedi soir
Pierre Durocher
Pierre Durocher @

Journal de Montréal, Publié le: dimanche 06 avril 2014,




Dylan Nadeau, un joueur de centre pour l’équipe benjamine des Béliers de la polyvalente Montignac, à Lac-Mégantic, était heureux de rencontrer Luc Brodeur-Jourdain.



Le président des Alouettes, Mark Weightman, a remis des chandails de son équipe à l’entraîneur des Béliers, Yannick Thibault, ainsi qu’au maire suppléant Jean-Guy Bouffard.



Jean-Philippe Ménard, un ancien coéquipier de Luc Brodeur-Jourdain avec le Rouge et Or de Laval en 2005, a apprécié de se faire photographier en sa compagnie ainsi qu’avec Marc-Olivier Brouillette.


LAC MÉGANTIC



Joueurs et dirigeants des Alouettes ont vécu des moments forts, samedi, lors d’une visite à Lac-Mégantic, où ils ont été invités à prendre part à un match de hockey-bénéfice les opposant aux Béliers de la polyvalente Montignac.

Les profits générés par l’événement ont été versés au Fonds Avenir Lac-Mégantic, ainsi qu’à l’organisation des Béliers.

«Yannick Thibault, l’entraîneur des Béliers, nous a fait visiter le centre-ville où la tragédie a eu lieu l’été dernier. On aurait pu entendre une mouche voler dans l’autobus», a raconté le président des Alouettes, Mark Weigthman, avant de sauter sur la glace du centre sportif pour participer à ce match amical.

«On a décidé de relancer notre tournée de matchs de hockey après une absence de quelques années et c’était symbolique d’amorcer le tout à Lac-Mégantic», a ajouté ce dirigeant qui s’est toujours tenu en bonne forme et qui joue au hockey une fois par semaine.

«Il est important pour les Alouettes d’aller rencontrer les amateurs de football dans les régions plus éloignées de Montréal», a ajouté Weightman.

Les joueurs ont signé des autographes durant une bonne heure aux gens de Mégantic, qui apprécient tout le soutien qu’ils peuvent obtenir.

Une visite déstabilisante

«On ne peut faire autrement que de sortir ébranlé, voire déstabilisé, après une visite à Lac-Mégantic», a confié le vétéran Luc Brodeur-Jourdain.

«C’était la troisième fois que je visitais ce beau coin du Québec, a-t-il précisé. À ma dernière visite, je me souviens que j’avais pris une bière au bar en ville.

«Il ne reste plus rien de ce secteur. C’est terrible. Ça va prendre des années avant de décontaminer le terrain. C’est désolant à voir.

«C’est une petite communauté où tout le monde se connaît. Les 47 pertes de vie lors de l’explosion du 6 juillet ont marqué toute la population. C’est la moindre des choses qu’on leur offre notre soutien.»

Depuis l’été dernier, les Alouettes ont versé une somme de 20 000 $ aux sinistrés.

Les autres joueurs des Alouettes à avoir pris part à la rencontre sont Marc-Olivier Brouillette, Éric Deslauriers et Nicolas Boulay. Ce dernier a réussi un tour du chapeau, tandis que Brouillette a marqué deux buts, lui qui n’avait pas joué au hockey depuis 1996! Du côté des anciens joueurs, il y avait Bruno Heppell, Steve Charbonneau, André Bolduc, Danny Desriveaux et Dave Mudge.

[Edith]

Lac-Mégantic
Temps durs pour les résidents de Lac-Mégantic: l'argent commence à manquer

Publié le: jeudi 10 avril 2014,




LAC-MÉGANTIC –

Les temps sont durs pour plusieurs résidents de Lac-Mégantic qui voient leur ressource financière s'effriter.

Neuf mois après la tragédie, les prestations d'assurance-emploi viennent à leur terme et malgré tout, plusieurs commerces n'ont toujours pas rouvert leurs portes.

Partout dans la ville, il y a des signes que la vie n'a pas encore tout à fait repris son cours normalement. Des commerces qui ont été incendiés sont actuellement à déménager dans le nouveau centre-ville. Pendant ce temps, des témoins ont assisté à la démolition d'une autre partie du patrimoine de la ville, l'église Fatima, qui cédera la place au futur supermarché Métro.

Non loin de cette démolition, on retrouve des commerces qui, après neuf mois, commencent lentement à ouvrir leur porte. «Ce n'est pas facile pour les commerçants ni pour les travailleurs qui attendent de ravoir leur emploi. Il reste une semaine de chômage à ma conjointe. Après, il n'y aura plus rien jusqu'à ce que l'activité reprenne», a déploré Richard Poirier.

Rien de facile pour la centaine de citoyens forcés à l'assurance-emploi depuis que la tragédie ferroviaire les a privés de leur revenu.

Dans les semaines suivant la catastrophe, la Croix-Rouge a amassé 13 millions $. Cinq millions ont été dépensés en aide d'urgence. Maintenant, l'aide financière prendra une autre forme. «Nous savions que c'était dans la suite des choses. Nous avons prévu de l'argent pour les besoins émergents, ceux qui ont de la difficulté à payer leur hypothèque, leur dette», de dire Myrian Marotte de la Croix-Rouge.

La ville de Lac-Mégantic a adopté une résolution demandant au gouvernement fédéral de prolonger la période de prestation à l'assurance-emploi des salariés touchés par le sinistre du 6 juillet 2013, et ce, jusqu'à ce que la situation soit rétablie. «Il faut absolument que nous recevions de l'aide. Nous, les citoyens, nous n'avons rien reçu. Sinon, tout ce que nous avons bâti, nous allons le perdre», a indiqué M. Poirier.

[Edith]

Retrait des DOT-111
Ultimatum de Trois ans pour retirer les wagons-citernes DOT-111
Dominique La Haye
Dominique La Haye

Publié le: mercredi 23 avril 2014



La ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt.


OTTAWA - Le gouvernement fédéral lance un ultimatum de trois ans à l’industrie ferroviaire pour qu’elle retire du service ou modernise les wagons-citernes DOT-111 servant à transporter du pétrole brut et de l’éthanol.

La ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt, en a fait l’annonce, mercredi, donnant ainsi suite aux premières recommandations soumises par le Bureau de la sécurité des transports (BST) en janvier dernier dans le cadre de son enquête sur la tragédie de Lac-Mégantic.

Environ 65 000 de ces wagons-citernes en Amérique du Nord sont visés par cette nouvelle mesure. La ministre a aussi donné un ordre préventif pour que soient retirés d’ici 30 jours au Canada 5000 autres wagons-citernes DOT-111 qui sont les moins résistants.

Mme Raitt reconnaît qu’il s’agit d’un échéancier «ambitieux» pour l’industrie, mais insiste pour dire que les compagnies devront s’y conformer, à leurs frais, d’ici le 1er mai 2017. Elle assure aussi que le Canada a pris en compte la situation de ses partenaires américains avant d’établir son propre échéancier.

Ottawa exigera aussi que des plans d’intervention d’urgence soient mis en place pour le transport du pétrole brut, de l’essence, du diesel, du carburant d’aviation et de l’éthanol. Les compagnies de chemin de fer devront aussi réduire la vitesse des trains qui transportent des marchandises dangereuses.

Ungroupe de travail réunissant entre autres les municipalités, les premiers intervenants et les compagnies de chemin de fer et expéditeurs sera aussi créé.

De passage à Ottawa, la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, a salué ces nouvelles mesures, notamment en ce qui a trait au retrait d’ici trois ans des DOT-111. «C’est quand même une période qui apparaît courte pour les compagnies, mais pour les municipalités, c’est quand même un temps qui apparaît satisfaisant», a-t-elle déclaré.

L’Association des chemins de fer du Canada a affirmé dans un communiqué que cette période de trois ans représente «un pas important vers un parc de wagons visant à renforcer la sécurité».

Les partis d’opposition à Ottawa estiment qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction, mais encore insuffisant. Le député libéral David McGuinty se questionne à savoir ce qu’il adviendra de l’échéancier du Canada si les États-Unis n’y adhèrent pas. Le député du NPD, Hoang Mai, exige pour sa part que le fédéral force les sociétés ferroviaires à fournir les informations en amont aux villes au sujet des matières dangereuses qu’elles transportent sur leur territoire.

[Edith]

Dossiers JdeM | Explosion Lac-Mégantic

Tragédie de Lac-Mégantic
Chicane pour la garde d’une petite orpheline de Lac-Mégantic





Une jeune orpheline de la tragédie de Lac-Mégantic

a vu ses grands-parents s'entredéchirer devant les

tribunaux pour obtenir sa garde légale, avant qu’un

juge ne tranche neuf mois après le drame.

[Edith]

Poursuites
Lac-Mégantic intente une poursuite contre Nantes
Agence QMI

Publié le: mercredi 30 avril 2014,





LAC-MÉGANTIC – Coup de massue pour le maire de la petite municipalité de Nantes. La Ville de Lac-Mégantic et son assureur intentent une poursuite de 1,5 million $ à la suite de la tragédie de juillet dernier.

La poursuite reproche aux pompiers de Nantes d'avoir commis des fautes lors de l'intervention sur la locomotive en feu dans les limites de leur municipalité, avant que le convoi mortel entreprenne sa course fatale vers le centre-ville.

[Edith]

Actualité | Faits divers et judiciaire

Lac-Mégantic
Lac-Mégantic intente une poursuite contre Nantes

Agence QMI

Publié le: jeudi 01 mai 2014



LAC-MÉGANTIC –

Les maires de Lac-Mégantic et Nantes ont rencontré la presse conjointement en fin de journée, jeudi, après l’annonce de la poursuite intentée par Lac-Mégantic et son assureur AIG d'un montant de 1,5 million $ contre la Ville de Nantes, à la suite de la tragédie de juillet dernier.

L’annonce, mercredi, de cette poursuite a créé une commotion sans précédent dans la population.

Les édiles ont expliqué que ce n'était pas la municipalité de Lac-Mégantic en tant que tel qui poursuit la Ville de Nantes, mais la compagnie d'assurance AIG.

Selon eux, c'est une procédure judiciaire «normale et légale» et AIG l'a déposée dans les délais prescrits de six mois.

«Une compagnie ne peut pas se présenter en cour pour intenter un recours sans dire à quel client elle se rapporte (...) La compagnie d'assurances n'a pas l'obligation d'avoir l'accord de la Ville (NDLR: pour intenter la poursuite)», a fait savoir la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche.

La poursuite reproche aux pompiers de Nantes d'avoir commis des fautes lors de l'intervention sur la locomotive en feu dans les limites de leur municipalité avant que le convoi mortel entreprenne sa course fatale vers le centre-ville.

«Je pense que mes pompiers ont fait tout ce qui est possible de faire, a expliqué le maire de Nantes, Jacques Breton (...) Nous sommes convaincus que lorsque les résultats de l'enquête seront connus, les pompiers de Nantes ne seront pas mis en cause.»

[Edith]

Tragédie de Lac-Mégantic
Tragédie de Lac-Mégantic : des accusations criminelles sont déposées
Jean-François Racine
Jean-François Racine @

Journal de Québec, Publié le: lundi 12 mai 2014,



Tom Harding le conducteur du train qui a déraillé à Lac-Mégantic.


Moins d'un an après la pire tragédie ferroviaire de l'histoire canadienne, le chef de train Thomas Harding, les employés Jean Demaître et Richard Labrie, ainsi que de la compagnie Montréal Maine and Atlantic (MMA), seront accusés d'avoir causé la mort de 47 personnes par négligence criminelle mardi après-midi à Lac-Mégantic.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a confirmé lundi soir que des accusations criminelles ont été autorisées contre les trois employés de la MMA et contre l'entreprise elle-même à la suite des événements survenus le 6 juillet 2013 à Lac-Mégantic.

Thomas Harding était le chef du train, Jean Demaître était le directeur des opérations et Richard Labrie, le contrôleur de circulation ferroviaire au moment du déraillement. Au total, 47 chefs d'accusation ont été déposés contre ces individus, soit un chef de négligence criminelle causant la mort pour chacune des victimes. La peine maximale prévue est la prison à perpétuité.

Les familles d'abord

Le porte-parole Me René Verret précise que les familles éplorées ont été averties en priorité du processus judiciaire. «Il fallait émettre les mandats, puis localiser les individus et finalement les intercepter», a-t-il indiqué.

La comparution aura lieu à 14 h dans une salle du Centre sportif Mégantic, au 5400, rue Papineau. Les autorités voulaient que la comparution se déroule symboliquement dans la municipalité même s'il n'y a pas de palais de justice à cet endroit.

Des responsables de l'entreprise MMA devront comparaître mais on ignore si le controversé Ed Burkhardt, le patron du holding qui détient le transporteur ferroviaire, fera face à la justice.

[Edith]

Lac-Mégantic
L'entente sur la reprise du transport ferroviaire compromise

Agence QMI

Publié le: lundi 12 mai 2014, 21H01 | Mise à jour: lundi 12 mai 2014



LAC-MÉGANTIC - L’entente visant la relance du transport ferroviaire qui devait être conclue entre la compagnie Fortress, qui s’est portée acquéreur des actifs de la compagnie ferroviaire MMA, et la Ville de Lac-Mégantic, a été reportée, lundi, à une date indéterminée.

L’entente entre les deux parties devait être signée lundi à 19 h mais à la dernière minute, la compagnie a voulu apporter une modification, ce que la municipalité a refusé.

Tout était prêt et la ville avait informé la population de la tenue d’une séance extraordinaire du conseil municipal, dont le principal sujet à l’ordre du jour était la signature d’une entente avec Fortress.

Une séance d’information avec la population devait ensuite suivre la signature de l’entente et des représentants de la Ville, de la compagnie et du secteur industriel devaient répondre aux questions des citoyens.

La mairesse Colette Roy-Laroche estime que Fortress veut établir ses propres conditions d'opération et elle (la mairesse) veut s'assurer que les mesures de sécurité soient maximales. De plus, la compagnie Fortress ne veut plus s'engager concernant l'étude de faisabilité de la voie de contournement de la voie ferrée.

Malgré ce retournement inattendu, la Ville entend poursuivre les négociations avec la compagnie. «La porte est toujours ouverte et comme c'est une entente primordiale, on y tient», a précisé la mairesse. Un projet de règlement serait d'ailleurs en cours.

«C’est un peu étonnant qu’à la dernière minute, ils aient trouvé un détail, a déploré un citoyen à la sortie de la réunion.

Raymond Lafontaine, un entrepreneur bien connu à Lac-Mégantic, ne croit pas que la compagnie Fortress va s’assurer que la voie ferrée soit sécuritaire, advenant une entente. «Fortress, c’est de l’argent et ils ont formé une nouvelle compagnie», a déclaré l’homme d’affaires à la sortie de la réunion.

La compagnie Railroad Acquisition Holdings, une filiale de la Fortress Investment Group de New York, a remporté en janvier la vente aux enchères des actifs de la Montreal Maine & Atlantic Railway (MMA) pour une somme de 15,7 M$.

À l'origine, une dizaine de groupes s’étaient montrés intéressés au matériel roulant du transporteur ferroviaire impliqué dans la catastrophe de Lac-Mégantic en juillet dernier.

L'entreprise ferroviaire impliquée dans le déraillement de train à Lac-Mégantic, et qui a fait 47 morts, s'était placée sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers au Canada et aux États-Unis.

[Edith]

Actualité | Faits divers et judiciaire

Lac-Mégantic
Le GTI déployé pour arrêter Thomas Harding
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Nicolas Lachance

Publié le: mardi 13 mai 2014,



La Sûreté du Québec a senti le besoin d’utiliser le groupe d’escouade tactique (GTI) afin de mettre le grappin sur le chauffeur de train Thomas Harding, craignant l’usage d’une arme à feu. Son avocat dénonce toutefois cette décision. La Sûreté du Québec estimait qu’il y avait bel et bien un risque pour la sécurité de leurs agents, en plus de celle de Tom Harding au moment de l’arrêter, lundi.

Le GTI s’est donc présenté à la résidence de l’homme avec la crainte qu’il réagisse mal et parce qu’il possède des armes à feu. L’arrestation aurait été très musclée.

L’avocat de Harding, Me Thomas Walsh, était en colère mardi lors de la comparution. Il soutient avoir averti le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) que son client était prêt à se rendre quelques jours plus tôt et que le spectacle mis en scène lors de l’arrestation était inapproprié.

«Je ne comprends pas la manière dont ils l’ont arrêté (…) Je ne suis pas le maître de cérémonie, a-t-il soutenu. Ils n’avaient pas besoin de faire un show comme ça! Mon client aurait pu se rendre lui-même.»

[Edith]

Lac-Mégantic
MMA accusée : Ed Burkhardt n’a pas à se soucier de la prison
Michael Nguyen
Michael Nguyen @

Journal de Montréal, Publié le: mardi 13 mai 2014,





Le propriétaire de la Montreal Maine & Atlantic (MMA) n’a pas à se soucier d’aller en prison, même si son entreprise était reconnue coupable de négligence criminelle.

« On ne peut pas exécuter un jugement contre une personne morale (une entreprise) sur une personne physique (le propriétaire) », explique l’avocat Me Robert La Haye.

Ed Burkhardt, propriétaire de la MMA, n’a donc aucun souci à se faire pour le moment, puisqu’il n’est accusé de rien. Et si jamais sa compagnie était condamnée, elle ne pourrait être condamnée qu’à une amende.

Et comme elle est en processus de faillites, les chances de voir la couleur de l’argent sont assez faibles, croient des experts.

« En pratique, le problème est là, explique Me La Haye. Il va falloir chercher l’argent. S’il n’y en a pas, tout ce qu’il y aura à faire, ce sera de faire laminer le jugement. »

« Un jugement aurait surtout une valeur symbolique », croit pour sa part le criminaliste Me Jean-Pierre Rancourt.


Ed Burkhardt

Sous enquête

L’enquête policière de la tragédie de Lac-Mégantic n’est toutefois pas terminée. D’autres personnes pourraient d’ailleurs être accusées, prévient le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Sauf que dans le cas de Burkhardt, ça risque d’être difficile de déposer des accusations, croit Me Rancourt.

« Un propriétaire n’est pas forcément au courant du déroulement des opérations au jour le jour », explique l’avocat.

C’est donc trois personnes qui risquent la prison à vie dans cette affaire.

« La Couronne devra prouver leur insouciance, explique Me Rancourt. Les accusés pourraient quant à eux se défendre en disant que les problèmes étaient connus, ou encore qu’ils ne faisaient que suivre les directives. »

Rappelons que la MMA fait déjà l’objet d’une poursuite civile, dans le cadre d’une demande de recours collectif. Les accusations criminelles pourraient d’ailleurs aider, d’une certaine façon, la cause civile, croit l’avocat Me Yann Trignac.

« Les règles sont différentes, ce n’est pas possible de transposer la preuve du ministère public dans la cause civile, mais ça peut donner des pistes de recherches », soutient l’avocat.

[Edith]

Publié le: mardi 13 mai 2014,

http://www.journaldemontreal.com/2014/05/13/trois-hommes-impliques-dans-la-catastrophe-de-lac-megantic-doivent-comparaitre

Lac-Mégantic | Procès
Les trois accusés défilent à Mégantic
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Nicolas Lachance

Publié le: mardi 13 mai 2014,





L’avocat de Thomas Harding et le porte-parole du CPDP commentent la comparution des trois accusés.

Après avoir comparu menottes aux mains, Thomas Harding, Jean Demaître et Richard Labrie ont été libérés dans une ambiance de tribunal populaire à Lac-Mégantic.

Le fourgon qui a amené les détenus au palais de justice de Lac-Mégantic, situé temporairement au Centre sportif de la municipalité, est arrivé à 14 h devant le bâtiment réunissant des dizaines de journalistes, de photographes et de citoyens venus assister à la comparution. Certains ont exprimé leur colère, en criant que les accusés auraient sans doute droit à une «sentence bonbon», alors que d’autres ont plutôt pris soin de les encourager. Calmes mais visiblement fatigués, fixant le vide, les prévenus se sont lentement dirigés dans la salle d’audience.

Sur le parquet, des familles éprouvées par le deuil de la tragédie de Mégantic étaient venues assister au défilé. «Je veux voir ceux qui n’ont pas fait leur job», a laissé tomber Raymond Lafontaine, qui a perdu quatre membres de sa famille, dont son fils et sa belle-fille. Même son de cloche pour Guy Ouellet, dont la conjointe, Diane Bizier, est aussi décédée lors du drame. «Je voulais voir les visages».

Courte comparution

Le 6 juillet 2013, un train rempli de pétrole de la compagnie Montreal Maine and Atlantic (MMA) a quitté la ville de Nantes avant de dérailler et d’exploser au centre-ville de Lac-Mégantic. Cette nuit-là, 47 personnes ont perdu la vie.

Le chauffeur du train, Thomas Harding, le directeur d’exploitation, Jean Demaître, le contrôleur ferroviaire, Richard Labrie, et la compagnie MMA font maintenant face à 47 chefs d’accusation pour négligence criminelle. Une accusation par victime, «en raison d’action posée lors de la supervision, l’exploitation, l’opération et la sécurisation du train», stipule le mandat d’arrestation.

L’avocat de la Couronne, Sacha Blais, ne s’est pas opposé à la remise en liberté des trois hommes en attendant leur procès, moyennant cependant plusieurs conditions, dont l’impossibilité de sortir du pays ainsi que de posséder des armes.

Scène «honteuse»

Pourquoi avoir fait défiler les accusés à Lac-Mégantic? Le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, René Verret, a parlé de l’aspect symbolique de la comparution. «Je pense que c’était important que les audiences se tiennent ici. L’événement s’est produit ici», a-t-il souligné, ajoutant que certaines conditions de libération, particulières, demandaient la présence d’un juge, en plus de la «gravité des accusations».

Selon l’avocat de Tom Harding, la mise en scène réalisée pour la comparution est inhabituelle et choquante, principalement parce que les acteurs sont trois individus déjà très affectés psychologiquement. «Je ne comprends pas la raison de tous les fanfarons ici. Je ne sais pas qui est l’architecte, mais il devrait avoir honte», a mentionné Thomas Walsh.

Un seul procès pourrait avoir lieu, mais l’avocat de Thomas Harding a demandé la tenue d’audiences en anglais.


Devant la justice

Thomas Harding, 54 ans, de Farnham Chauffeur de train pour la MMA

Jean Demaître, 51 ans, de Marieville, directeur d’exploitation de la MMA au Québec

Richard Labrie, 56 ans, de Saint-Jean-sur-Richelieu, contrôleur ferroviaire la nuit du drame



47 chefs d’accusation

Leurs conditions de libération :

- Payer de 10 000 $ à 15 000 $ de cautions

- Rester au Québec

- Remettre leur passeport

- Ne pas détenir d’armes

- Ne pas avoir de communication avec les codétenus

- Ne pas travailler dans le domaine ferroviaire sans la présence d’une personne qualifiée
Suite des procédures prévue le 11 septembre prochain

[Edith]

Publié le: mardi 13 mai 2014,

http://www.journaldemontreal.com/2014/05/13/trois-hommes-impliques-dans-la-catastrophe-de-lac-megantic-doivent-comparaitre

[Edith]

MMA
La vente de la MMA aux États-Unis est complétée

Agence QMI

Publié le: jeudi 15 mai 2014


Des wagons-citernes de la MMA, lors de la tragédie du Lac-Mégantic.


BANGOR, Maine – La vente, pour 15,85 millions $ US, des actifs américains de la Montreal, Maine and Atlantic Railway a été complétée ce jeudi.

La MMA avait déclaré faillite l’an dernier après la tragédie de Lac-Mégantic et la vente de ses actifs avait été approuvée par un juge américain en janvier dernier.

Selon le Bangor Daily News, les documents finaux ont été signés puis transmis au syndic de faillites Robert Keach, à Portland, dans le Maine.

L’acquéreur des actifs, le groupe Fortress Investment, a rebaptisé l’entreprise Central Maine and Quebec Railway. Dans une entrevue accordée au Bangor Daily News, le président et chef de la direction de Central Maine and Quebec Railway, John Giles, a indiqué que la nouvelle compagnie prévoit investir cette année 10 millions $ US dans l’amélioration de ses rails, et prévoit bonifier son équipe des ventes et du marketing afin de trouver de nouveaux clients.

La vente des actifs canadiens de la MMA n’a pas été réalisée à ce jour; l’approbation des autorités fédérales canadiennes est toujours attendue.

[Edith]

Lac-Mégantic
Pas de décision concernant la voie de contournement de Lac-Mégantic
Taïeb Moalla
Taïeb Moalla @

Journal de Québec, Publié le: vendredi 23 mai 2014,



Pierre Moreau, ministre des Affaires municipales


Gatineau | Au lendemain de la sortie indignée de la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, a assuré qu’aucune décision n’avait encore été prise concernant la voie de contournement.

«La voie de contournement, on n’a pas pris de décision encore, a assuré le ministre. Même si elle n’est pas confirmée, elle n’est pas écartée.» Ce dernier a d’ailleurs eu une rencontre privée avec la mairesse Roy-Laroche, hier matin, en marge des assises annuelles de l’Union des municipalités du Québec.

124 millions

Pierre Moreau a rappelé que le gouvernement a déjà dépensé 124 millions dans cette municipalité depuis la tragédie de l’été dernier.

La seule évaluation dont il dispose en ce moment montre que la voie de contournement coûterait 175 millions de dollars.

«Je comprends qu’il y a des initiatives locales et privées qui nous disent que ça pourrait être fait à meilleur coût», a-t-il cependant ajouté.

Aux yeux du ministre, le principe demeure le même, soit celui que «le transport ferroviaire se fasse en toute sécurité et que les gens de Lac-Mégantic sentent que les éléments de sécurité s’y retrouvent».

Sécurité avant tout

Le premier ministre Philippe Couillard a abondé dans le même sens. «On va payer pour beaucoup de choses. Il faut s’assurer de la sécurité des citoyens avant tout», a-t-il lâché.

Jeudi, au nom de «l’équité», Colette Roy-Laroche avait pressé le gouvernement de s’engager pour la construction de la voie de contournement.

[Edith]

Sports | Autres sports

Grand Défi Pierre Lavoie
Accueilli en héros à Lac-Mégantic
Pierre Lavoie livre un discours prenant devant des centaines de jeunes élèves
Kevin Dubé
Kevin Dubé @

Publié le: vendredi 13 juin 2014


Pierre Lavoie en a tapé, des mains, en faisant son entrée à Lac-Mégantic arrive

avec mme la mairesse

les éleves




LAC-MÉGANTIC | Pierre Lavoie n’a peut-être pas vécu directement la tragédie de Lac-Mégantic, mais il se reconnaît un peu dans les habitants endeuillés, et c’est la raison pour laquelle il a tenu à ce que le Grand Défi portant son nom y fasse un arrêt, hier.

Après avoir roulé toute la nuit, et s’être arrêté à Stoneham au petit matin, le peloton a débarqué à Lac-Mégantic vers 12 h 15.

Lavoie a été accueilli en héros par des centaines de jeunes des écoles primaires Notre-Dame-de-Fatima et Sacré-Cœur, de Lac-Mégantic.

Il a, par la suite, livré un discours émotif où il a tracé un lien entre la tragédie ferroviaire qui a touché la communauté, et la mort de ses deux enfants, Laurie et Raphaël, de l’acidose lactique, en 1999.

«Là où je trouve qu’on se ressemble, c’est qu’on aurait pu baisser les bras et tout abandonner. Ma conjointe Lynne et moi avions travaillé fort et on avait intéressé les chercheurs à la maladie, mais on est arrivé à la fin et nos enfants étaient morts quand même, ça n’avait rien donné.

«Ce que vous avez vécu, et la façon avec laquelle vous êtes en train de vous relever, vous allez devenir une société beaucoup plus forte […] Nous sommes peut-être liés par une situation négative, mais je vais vous dire que dans la vie, tout est possible, et il ne faut pas baisser les bras.»

Lavoie a, par la suite, remis deux chèques de 5000 $ aux deux écoles primaires.

Un symbole d'espoir

Si Pierre Lavoie a reçu un accueil chaleureux de la part de la population de Lac-Mégantic, il en fut tout autant pour Colette Roy-Laroche. Pour la mairesse, le passage du Grand Défi dans sa municipalité est un message d’espoir pour sa population qui se relève toujours de la tragédie de juillet 2013.

«Notre communauté a vécu l’une des plus grandes épreuves, l’une des plus grandes tragédies au Québec et au Canada. De recevoir le Grand Défi est un symbole d’espoir pour nous. Nous voyons que nous pouvons passer à travers ces épreuves et nous tenir debout. Nous pouvons regarder l’avenir avec espoir et avec un œil tourné vers ce que sera notre ville dans quelques années.»

À Québec ce matin

Après Lac-Mégantic, les cyclistes sont passés par Asbestos et Plessisville avant d’arriver à Québec à 3 h du matin.

Le départ de La Boucle aura lieu à 8 h, ce matin, au quai des Cageux.­­

[Edith]

Actualité | Faits divers et judiciaire

Lac-Mégantic | MMA
Tragédie de Lac-Mégantic : il n'y avait que sept freins à main appliqués sur le train
Le minimum requis pour un train de cette taille est de 9 freins

Félix Séguin / Agence QMI

Publié le: vendredi 13 juin 2014




Le 12 mai dernier, le conducteur de train Tom Harding est arrivé menotté au tribunal de Lac-Mégantic, où il a été accusé de négligences criminelles ayant entraîné la mort de 47 personnes.
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Il n’y avait que sept freins à main appliqués sur le train de la Montréal Maine and Atlantic (MMA) responsable de la tragédie de Lac-Mégantic, alors que la compagnie exigeait un minimum de neuf pour un train de cette taille.

Pire, un autre chef de train de MMA a dit à la police qu’il aurait appliqué 15 freins sur les wagons. Ces nouvelles informations sont dévoilées dans des documents de cour obtenus par notre Bureau d’enquête et le quotidien La Gazette.

Ces documents rédigés par le Services des enquêtes sur les crimes contre la personne de la Sûreté du Québec (SQ), dévoilent les premières déclarations du chef de train Thomas Harding, quelques heures après avoir laissé sans surveillance le convoi de 72 wagons de pétrole brut à Nantes.

«Il [Thomas Harding] mentionne avoir immobilisé le train avec les freins à air, il est sorti de la locomotive et il a appliqué 7 freins manuels.» relate la première déclaration écrite du chef de train à la Sûreté du Québec.

Selon le guide d’instruction de la MMA obtenu en cours d’enquête, «il est indiqué pour un convoi de 70 à 79 wagons, il doit y avoir un nombre minimum de 9 freins manuels».

Le 13 mai dernier, Tom Harding, le contrôleur ferroviaire de la MMA, Richard Labrie, et son directeur de l’exploitation, Jean Demaître, ont été a accusés de négligence criminelle causant la mort de 47 personnes.

L’avocat de Harding, Thomas Walsh, a déjà annoncé que son client allait plaider non coupable aux accusations.

Jusqu’à 15 freins

Dans une déclaration écrite aux enquêteurs de la Sûreté, Jonathan Couture, un chef de train de MMA formé par le Canadien Pacifique, affirme que Harding était un des meilleurs opérateurs de train de sa compagnie, mais que dans la même situation, il aurait mis 15 freins à mains sur les wagons (en plus de ceux sur les locomotives) pour un convoi de 73 wagons de pétrole. Selon lui, le minimum de 9 freins exigé par la compagnie n’était pas suffisant pour Nantes dû à la présence de la pente.

Un expert embauché par la police lui donne raison.

La plupart des chefs de train de la MMA interrogés décrivent leur collègue Tom Harding comme un employé compétent, mais avouent aussi appliquer beaucoup plus de freins manuels (entre 10 et 15) lorsque leur convoi est stationné à Nantes.

«En tenant compte du poids, de la longueur et de la pente du chemin de fer, le convoi aurait dû avoir 15 wagons avec le frein manuel actionné», selon l’expert indépendant engagé par la police, Steve Callaghan.

http://www.journaldemontreal.com/2014/06/13/tragedie-de-lac-megantic--il-ny-avait-que-sept-freins-a-main-appliques-sur-le-train

[Edith]

Dossiers JdeM | Explosion Lac-Mégantic

Lac-Mégantic
Une promesse rompue
La Corporation des thanatologues a laissé le centre funéraire Jacques & fils payer seul les coûts des funérailles
7b0499fc-1148-470e-a9c5-9fe49a66bc83
Nicolas Lachance

Publié le: jeudi 19 juin 2014



La Corporation des thanatologues du Québec a manqué à sa promesse. Après avoir annoncé qu’elle paierait les frais funéraires pour les victimes de la tragédie, c’est plutôt le croque-mort de Lac-Mégantic qui a dû régler pratiquement à lui seul une facture de plus de 60 000 $.

[Edith]

Actualité | Société

Les orphelins de Mégantic
Millianna la petite tornade
Valérie Gonthier
Valérie Gonthier @

Journal de Montréal, Publié le: vendredi 27 juin 2014,



«C’est important qu’elle se sente bien chez elle», explique Solange Bélanger.

[Edith]

                                     

                                                                            
Actualité | Faits divers et judiciaire

Lac-Mégantic
Une deuxième Jo-Annie pour garder sa soeur décédée à Lac-Mégantic le 6 juillet 2013 bien en vie
Valérie Gonthier
Valérie Gonthier @

Journal de Montréal, Publié le: samedi 28 juin 2014





Chaque fois qu’elle prononce le nom de son bébé qu’elle a nommé Jo-Annie en mémoire de sa sœur, Justine Lapointe a une pensée pour sa cadette. Une façon pour elle de la garder encore bien vivan­te.

«Au début, j’ai remis en question le fait d’appeler mon enfant Jo-Annie. Parce que chaque fois que je dis son nom, c’est automatique, je pense à ma sœur», explique Justine.

Mais huit mois après son accouchement, elle est plus que convaincue du choix qu’elle a fait pour son enfant.

Dans son entourage, certaines personnes se sont montrées sceptiques. Mais ses proches, surtout sa famille, l’ont vivement encouragée.

«Ça n’enlèvera pas le fait que ma sœur est partie. Mais en voyant grandir ma fille, ça fait qu’il y a une petite partie de Ti-Pou avec nous», raconte la jeune femme de 25 ans qui s’est récemment fait tatouer le surnom de sa sœur dans le cou. Son autre sœur, Gabrielle, porte aussi le même tatouage.

Encore des messages

À l’approche de l’anniversaire du drame, Justine avoue ne pas avoir encore totalement fait son deuil.

«J’ai toujours l’impression qu’elle va revenir. Je la texte encore. Je lui écris sur Facebook», dit-elle.

D’ailleurs, elle s’estime chanceuse d’avoir eu à s’occuper de sa petite Jo-Annie et de ses deux autres enfants, qui ont quatre ans et deux ans et demi, pour se changer les idées.

Justine devait accoucher en novembre dernier. Mais à la mi-octobre, le jour des funérailles de sa sœur, elle a commencé à avoir des contractions. Pas maintenant!, s’était-elle alors dit.

Un peu plus de 72 heures plus tard, bébé Jo-Annie a finalement pointé le bout sw aon nez.

«J’ai tellement pleuré. De joie, mais aussi de tristesse, se souvient-elle. On était partagés parce qu’on était supercontents de voir ce petit ange. Mais ça nous rappelait beaucoup ma sœur.»

Souvenirs partout

Elle s’est ensuite promis qu’elle ferait tout pour que son enfant sache qui était celle qui aurait dû être sa marraine.

«Je lui montre des photos, je lui montre aussi plein de vidéos de ma sœur», explique-t-elle.

Plusieurs photos de la jeune serveuse qui est décédée dans le Musi-Café le 6 juillet 2013 sont aussi accrochées sur les murs. Bébé Jo-Annie est d’ailleurs souvent captivée par ces clichés, raconte sa mère.

Et la petite ressemble en tout point à sa tante. Le même tempérament calme, le même éclat dans les yeux, les mimiques et le sourire aussi. «Je le vois dans son caractère. Je suis sûre qu’elle va être comme elle. Je ne veux pas qu’elle soit pareille. Mais elle a déjà tellement de ressemblances», explique-t-elle.

[Edith]

Actualité | Faits divers et judiciaire

Lac-Mégantic
Une deuxième Jo-Annie pour garder sa soeur décédée à Lac-Mégantic le 6 juillet 2013 bien en vie
Valérie Gonthier
Valérie Gonthier @

Journal de Montréal, Publié le: samedi 28 juin 2014



Pascal Charest a perdu sa conjointe Talitha-Coumi Bégnoche et ses filles Bianka et Alyssa.



Souvenirs trop douloureux dans la ville meurtrie

Un père qui a déserté Lac-Mégantic après avoir perdu ses deux fillettes et sa copine dans l’explosion du centre-ville compte y retourner le 6 juillet afin de leur rendre hommage. Mais pas question d’y remettre les pieds ensuite, assure Pascal Charest.

«Je vais redescendre le 6 juillet pour les célébrations prévues. J’y vais pour rendre hommage à mes pupuces», a-t-il dit.

Il y a presque un an, Pascal Charest a vécu l’horreur: l’appartement dans lequel sa conjointe Talitha-Coumi Bégnoche et ses filles Bianka et Alyssa dormaient a été avalé par une boule de feu sous ses yeux. Il se trouvait en effet à une centaine de mètres de son logement avec un ami lorsque le train d’enfer a déraillé et a ravagé le centre-ville de Lac-Mégantic.

Perspective d’avenir

Pascal Charest avoue appréhender ce moment où il reviendra là où ses petites sont mortes.

«C’est la place, les souvenirs que j’ai là, ce qui reste de ma vie là-bas qui font mal», a-t-il dit.

«Il n’y a plus rien qui me raccroche à Lac-Mégantic», a ajouté l’homme de 37 ans.

Son année a été difficile, a-t-il avoué. Des hauts, mais surtout des bas.

«Souvent, dans le quotidien, quel­que chose me fait penser à elles. Une fois à Lac-Mégantic, ça va sûrement être pire», a dit Pascal Charest.

Depuis l’an dernier, il habite sur la Côte-Nord avec sa famille. Peu avant le drame, il avait déjà prévu d’y emménager avec ses filles et leur mère.

«C’était notre nouvelle perspective d’avenir qu’on avait prévue», a-t-il dit.

Depuis, il ne cesse de se répéter qu’il aurait dû mettre ce plan à exécution bien avant.

[Edith]

Dossiers JdeM | Explosion Lac-Mégantic

Lac-Mégantic | Un an
«Ça aurait été mieux que ça brûle»
Plusieurs commerçants et propriétaires de Lac-Mégantic ont encore les mains vides un an après la tragédie
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Nicolas Lachance

Publié le: mercredi 02 juillet 2014,



Certains commerçants de Lac- Mégantic, dont Alexandre Lapointe et Line Champagne, attendent désespérément un coup de main du gouvernement.


Désespérés d’attendre une aide promise qui n’arrive pas, des sinistrés de Lac-Mégantic auraient préféré que leur propriété soit rasée par les flammes afin de toucher l’assurance.

Le bâtiment commercial de Line Champagne et son ex-partenaire, qui abritait la SAQ avant la tragédie, est toujours debout, mais prisonnier de la zone rouge. Le terrain ne serait pas contaminé.

Depuis, elle ne peut que regarder de loin ce qu’elle considère comme son fonds de pension.

Une proposition de rachat pourrait bientôt être dévoilée par le ministère de la Sécurité publique, mais selon les informations qui circulent, le montant ne représenterait pas la valeur réelle. «S’ils nous rachètent à 445 000 $, après avoir payé l’hypothèque et payé l’impôt, on va avoir travaillé toute notre vie pour rien», dit-elle.

Personne ne remboursera Mme Champagne pour la perte de son plus gros client. La SAQ a rouvert ses portes rapidement dans un nouveau local complètement neuf. «La Ville a refusé de nous offrir un local commercial afin qu’on puisse garder notre client.»

Selon elle, ceux dont les bâtiments ont brûlé ont beaucoup moins de problèmes, car ils ont rapidement reçu l’argent des assurances. Pour l’instant, elle travaille comme serveuse au restaurant le Château.

Dure relocalisation

Quant aux commerçants qui louaient des espaces aujourd’hui sinistrés, le gouvernement du Québec s’était engagé à les relocaliser en leur versant une aide.

«Un an après la tragédie, on se rend compte que ce programme-là ne convient pas à nos problèmes», avoue Ginette Isabelle, la directrice générale de la Société d’aide au développement des collectivités (SADC). Même pour l’organisme qui aide les sinistrés à se relocaliser afin qu’ils puissent redémarrer leur entreprise dans une situation rentable, le programme est trop complexe, assure-t-elle. «Ce n’est pas pareil pour un restaurateur qui construit une cuisine, que pour un marchand de vêtements qui pose une tablette.»

Même son de cloche à la Chambre de commerce. «C’est la règle d’équivalence qui ne fonctionne pas. Reconstruire aujourd’hui aux normes d’aujourd’hui, ça coûte cher», indique Pascal Hallé, pointant du doigt le laxisme du gouvernement du Québec.

Colère et désarroi

D’ailleurs, des commerçants qui sont toujours dans l’attente d’une réponse pour obtenir une aide adéquate ont commencé à afficher publiquement leur mécontentement.

«J’ai déjà des frais d’engagés. Mais j’attends. Je visais le 1er mars pour rouvrir. J’attends encore le financement. Le ministère devait couvrir la construction complète dans les locaux, mais je n’entre pas dansle budget parce que je suis un restaurateur», souligne Alexandre Lapointe, le propriétaire du restaurant Le Renato, qui explique flamber toutes ses économies.

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